Estimé à un coût de 67 millions de FCFA, un barrage inauguré le 8 juillet dernier s’est effondré le 13 juillet dernier avec la deuxième grande pluie qui s’est abattue sur la localité.
Déjà dans la nuit du jour de l’inauguration de l’ouvrage, une pluie diluvienne a mis en difficulté les travaux en rangeant une partie du barrage. Et le pire est survenu 5 jours après, le 13 juillet.
Les 67 millions de l’ouvrage sont mobilisés, selon les informations, par l’Association française AGIR ABCD œuvrant pour le bien-être des populations rurales. L’ouvrage était prévu contenir 30.000 m3 d’eau et devrait alimenter plusieurs ouvrages, mais lors de la réception des travaux, l’ouvrage est estimé à 24.000 m3.
« Ce sont les topographes qui ont tracé les profils et c’est au regard des informations communiquées que les décisions sont prises pour savoir quel côté mettre le déversoir. Il y a une mauvaise transmission de l’information contenu dans l’étude », ont indiqué certaines personnes ressources, rejetant les accusations sur les topographes. Alors que pour plusieurs personnes, c’est l’entreprise BTP qui a exécuté le chantier.
Cette situation repose encore une fois la question de la qualité des ouvrages et des routes nouvellement construits dans le pays qui sont à chaque fois mis à rudes épreuves lorsqu’une petite pluie survient. Il est donc nécessaire que le gouvernement veille à la qualité des ouvrages et aussi au choix des entreprises. Parfois, le gouvernement se prend dans son propre piège en voulant un ouvrage peu couteux.
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