Les organisations de défense des droits de l’homme passent à l’acte. Après avoir condamné l’arrestation de Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, 48 associations constituant l’Organisation de défense des droits de femmes viennent de saisir Essolissam Poyodi. Elles sollicitent le procureur de la République auprès du tribunal de Lomé à organiser une rencontre pour s’expliquer sur les charges retenues contre la secrétaire générale de la CDPA.
Dans un courrier en date du 1er décembre, les organisations de défense des droits de femmes se sont interrogées sur les éléments qui ont conduit à l’arrestation de Mme Adjamagbo-Johnson étant donné qu’elle est une personnalité dotée d’une bonne moralité et d’une intégrité.
Pour les femmes, si l’accusation de tentative de déstabilisation des institutions de la République et d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat était vérifiée, la coordinatrice de la DMK ne prendrait pas le risque de se rendre au SCRIC pour visiter Gérard Djossou, son compagnon de lutte arrêté pour les mêmes charges.
Dans le même temps, Noussoessi Aguey, secrétaire générale du GF2D, Antoinette Dadjo-Bale, présidente de Wildaf-Togo et leurs collègues demandent pourquoi les autorités judiciaires après avoir refusé le droit de visite à Mme Adjamagbo-Johnson, le lui accordent pour ensuite commencer par l’interroger et aller fouiller dans son domicile.
Les organisations de défense des droits de femmes demandent la mise en liberté de Mme Adjamagbo-Johnson. Elles soutiennent que la secrétaire générale de la CDPA a toujours fait preuve de responsabilité et s’est toujours tenue à la disposition de la justice quand le besoin se fait sentir.
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