Au Burkina Faso, le pouvoir militaire en place intensifie sa répression contre les opposants, mettant en péril la liberté d’expression et de presse. Dans cette spirale autoritaire, la liste des individus contraints à rejoindre le front s’allonge de façon quotidienne.
À Ouagadougou, la situation atteint un point critique, transformant la ville en une « zone rouge » , un goulag réservé aux leaders d’opinion et aux journalistes critiques. La traque des voix discordantes soulève des inquiétudes croissantes quant à l’avenir de la démocratie dans le pays.
Les partisans des coups d’État et des régimes militaires qui ont émergé en Afrique, particulièrement au Niger, au Mali et au Burkina Faso sont désormais face à leurs responsabilités.
Il est temps que ceux qui ont salué ces changements de pouvoir nous fournissent des explications détaillées sur la situation actuelle.
Que nos fameux panafricanistes qui louent les putschs et les régences militaires,clarifient leurs choix politiques dans la région.
Par ailleurs, depuis que l’ex président libérien George Weah a reconnu sa défaite, ces pseudo panafricanistes sont muets. On préfère saluer bruyamment les putschs à des actes démocratiques comme celui qu’a posé le ballon d’or 95 George Weah.
On se demande le genre de panafricanisme que prône cette nuée de propagandistes des coups d’Etat militaire et des dictatures.
Par Dr Pierre-Claver Kuvo