De sources proches du Collectif « Sauvons le Togo » (CST), les stratégies se multiplient pour mettre à contribution la Conférence épiscopale togolaise sur la question des réformes institutionnelles et constitutionnelles.
« Dans un bref délai, nous allons appeler la Conférence épiscopale togolaise et les partenaires du Togo à exercer la pression sur le pouvoir de Lomé pour le forcer à faire les réformes dans l’intérêt de tous les Togolais », indique cette source.
Sur la question de la candidature de Faure Gnassingbé, le CST et la Coalition Arc-en-ciel ne mâchent pas leur mot. Pour ces deux regroupements de partis politiques de l’opposition, le Chef de l’Etat actuel ne doit pas se représenter aux élections présidentielles de 2015.
Pendant ce temps, le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR) entretient le suspense. A quelques mois de cette grande joute électorale, nul ne peut dire avec certitude si Faure Gnassingbé sera candidat à sa propre succession ou non. Ses proches font référence aux dispositions de l’actuelle Constitution togolaise qui ne limite pas le nombre de mandat présidentiel. « Faure Gnassingbé a le droit de se représenter en 2015 s’il le souhaite », soutient son camp.
La Conférence épiscopale togolaise, pour cette source, devra emboîter le pas à sa consœur de la République Démocratique du Congo, le Cenco qui, le 1er juillet 2014, demandait au président Joseph Kabila de ne pas briguer un troisième mandat en 2016.
Bernard A.
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