Entamées lundi, les discussions entre le gouvernement et des acteurs politiques autour du projet de code électoral et l’avant-projet de loi organique portant de 81 à 91, le nombre de députés pour la prochaine législature, se sont poursuivies ce mardi à la Primature, a constaté l’Agence Savoir News.
Absents lundi, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) de Jean Pierre Fabre, le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) de Me Dodji Apévon, l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS) de Agbéyomé Kodjo et le Parti du Renouveau et de la Rédemption (PRR) de Nicolas Lawson n’ont pas toujours répondu à l’invitation du Premier ministre Gilbert Fossoun Gilbert.
Une autre défection a été enregistrée ce mardi, celle de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CPDA) de Léopold Gnininvi.
Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson de la CDPA et sa délégation ont quitté la salle peu avant la clôture des débats pour exiger la prise en compte de leurs « observations d’ordre général ».
« La CDPA a eu à faire des observations d’ordre général, car le document qui nous est remis, ne répond pas aux questions essentielles liées au processus électoral telles que le mode de scrutin des élections présidentielles et législatives. Nous avons fait observer aussi que nous étions mal à l’aise pour discuter de réformes électorales sans une clarification sur les questions relatives au découpage électoral et la liste électorale », a déclaré à des journalistes Mme Adjamagbo-Johnson.
« La réforme du code électoral doit s’inscrire dans une démarche globale qui consisterait à réformer la constitution, à réformer les institutions qui doivent aussi gérer les élections. Les discussions ne doivent pas se focaliser uniquement sur les recommandations de l’Union européenne (UE) », a-t-elle souligné.
« La salle semblait vouloir ne discuter que des modifications liées aux recommandations de l’UE. Nous n’avons pas été écoutés (…) La CDPA ne veut pas se prêter à un jeu qui aboutirait à faire des réformes bancales comme nous avons eu à le faire par le passé, des réformes qui ne rendent pas service à notre peuple. Nous sommes toujours disposés à dialoguer. Si la raison revient et on nous invite, on reviendra », a-t-elle souligné.
Pour Foli Bazi-Katari de l’Union pour la République (UNIR), il n’est pas question d’aborder maintenant des sujets qui relèvent de la constitution.
« Pour le moment, il faut mettre l’accent sur ce qui peut être fait pour que nous ayons au moins les élections législatives de façon transparentes et apaisée », a-t-il précisé.
Parmi les partis politiques présents aux discussions, figurent la Convergence Patriotique Panafricaine (CPP) de Francis Ekon, le Parti Démocratique Panafricain (PDP) de Bassabi Kagbara, l’Union des Forces de Changement (UFC) de Gilchrist Olympio et l’Union pour la République (UNIR) du président de la République Faure Gnassingbé. Les débats se poursuivent mercredi matin. FIN
Junior AUREL
savoirnews.net
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