Elle a cité de Gaulle et Mitterrand. Ségolène Royal a annoncé officiellement sa cnadidature à la primaire socialiste, ce dimanche à Arçais, en Poitou-Charentes. «Notre Etat providence a été démoli, la droite a oublié les leçons de l’après-guerre» a asséné la candidate malheureuse de 2007. Fustigeant la «la droite affairiste», elle a expliqué que tous les Républicains unis convergeraient bientôt vers «la gauche unie et les Ecologistes».
«21012 ne sera pas 2007»
S’appuyant sur son «expérience» de 2007 et son bilan à la tête de sa région, Ségolène Royal a répété son credo: la promesse d’un «nouvel ordre social juste». «21012 ne sera pas 2007, a prévenu la nouvelle candidate. La victoire doit être au rendez-vous.» Pour ce faire, un seul mot d’ordre: l’unité. «J’ai compris que le rassemblement des socialistes devait se construire, qu’il n’était pas automatique», a-t-elle encore annoncé.
Aussi, promis, «tout le monde se rassemblera derrière celle ou celui qui sera désigné». Ségolène Royal s’est d’ailleurs attachée à s’exprimer au nom «des socialistes». Sans oublier cependant de remettre sur le tapis ses thèmes et porpositions phares, comme «l’encadrement militaire des délinquants».
Un «ordre social juste»
C’est à travers ce discours politique qu’elle a annoncé sa candidature à la primaire socialiste, dont le dépôt des candidatures s’ouvre mardi. Elle a notamment annoncé vouloir être une présidente équitable, «la présidente des solutiosn, celles du socialisme qui marche». «C’est parce que nous serons équitables que nous serons efficaces».
Cette candidature, la candidate malheureuse de l’élection présidentielle de 2007 l’avait annoncée dès le 29 novembre, mais l’officialise dans son fief de Poitou-Charentes, à Arçais (Deux-Sèvres), là où François Mitterrand s’était rendu en 1992 pour lancer les grands travaux de la Venise Verte. Alors jeune députée, elle était à ses côtés.
source: 20minutes