Des opposants et responsables d’organisations de la société civile regroupés autour de Mgr Philippe Fanoko Kpodzro (Archevêque émérite de Lomé et doyen des évêques du Togo) ont demandé ce mardi, la « suspension immédiate » du processus électoral en vue de la présidentielle de 2020.
Ce scrutin se déroulera entre le 19 février et le 5 mars 2020. La révision des listes électorales aura lieu du 29 novembre au 1er décembre.
Après quatre rencontres — tenues les vendredis 25 octobre, 1er, 8 et 12 novembre à l’initiative de Mgr Kpodzro — ces opposants et responsables d’organisations de la société civile regroupés au sein d’un creuset baptisé « Forces Démocratiques », ont adopté une « plateforme revendicative commune sous forme de préoccupations concrètes » à mettre en œuvre dans le cadre d’un « dialogue républicain » entre le pouvoir et l’opposition « en vue de créer les conditions d’un scrutin présidentiel transparent et crédible organisé dans un climat sociopolitique apaisé ».
Forces Démocratiques demandent « la suspension immédiate du processus électoral unilatéral en cours, afin de permettre des discussions entre les parties prenantes pour un processus consensuel ».
Elles « sollicitent solennellement l’appui des partenaires du Togo aux revendications légitimes de la plateforme et lancent un appel patriotique à toutes les populations togolaises de l’intérieur et de l’extérieur afin qu’elles apportent leur soutien à ce vaste mouvement citoyen pour la réalisation de l’alternance au Togo en 2020 ».
La plateforme revendicative préconise 18 mesures pour la prochaine élection présidentielle notamment le réaménagement de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) vue d’une meilleure représentation du paysage politique national conformément à l’esprit de l’Accord politique global (APG), la recomposition de la Cour Constitutionnelle conformément aux recommandations de la Cédéao, l’audit de l’ensemble du processus électoral et la certification des résultats avant leur publication par une structure compétente de l’ONU, le déploiement en nombre suffisant, d’observateurs électoraux nationaux et internationaux dès le début du processus électoral et un recensement des électeurs commune par commune en vue de la constitution des listes préfectorales et nationales.
Les « Forces Démocratiques » préconisent également la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote, commune par commune, CELI par CELI, la possibilité pour tout Togolais de la Diaspora de s’inscrire sur la liste électorale de son pays de résidence sur présentation d’une pièce d’identité togolaise en cours de validité et d’un justificatif de domicile dans le pays d’accueil et la libération sans condition et sans exception, de tous les détenus politiques.
Précisons que les +poids lourds+ de l’opposition togolaise dont Jean Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et principal opposant et des responsables du Parti National Panafricain (PNP) ont boudé l’appel de Mgr Kpodzro. FIN
Junior AUREL
source : savoir news
C’est une belle initiative.Mais à mon humble avis ce rassemblement devrait être nommé: Forces patriotiques.
Ici n’est plus question de partis politiques ni ethnies ou quelque entité sectaire que ce soit mais la vie ou l’existence du Togo même en question. Et tous celles et ceux qui se sentent concernés devraient y adhérer, ça sera l’ensemble des vrais togolais du Nord au Sud, de l’Est à l’ouest, ewe, Mina Kabye, tchokossi,Naouda,Kotokoli, Basari…..qui vont fusionner comme un seul homme pour chasser ce régime nauséabond et moribond avec ses acolytes clientélistes pilleurs des ressources du pays.
Ne vous faites pas berner par des élections. On ne fait pas d’election dans une dictature; élection ne que faire valoir pour donner un visage humain au clientélisme clanique dès gnassimgbe.celui qui continue de parler élection dans ce pays n’est que traître ou complice du régime des gnassimgbe. Pas d’election avec:
-le fils batard d’eyadema, usurpateur du pouvoir tout comme son père,
-la Ceni actuelle,
-la cour constitutionnelle actuelle.
Le général Gbehenzin et ibn Chambaz tous corrompus qui reviennent au Togo pour parler élection, où est le reliquat de l’accord qu’ils ont eux mêmes faits avec le régime clientéliste du clan gnassimgbe pour aller aux élections législatives en décembre passé??????
Le même accord qui avait imposé la date des législatives au grand bonheur de leur ami fils batard d’eyadema, a dit de recomposer la CeNi,et la cour constitutionnelle, ont ils posé la question de la suivie de cet accord avant de parler élection présidentielle en 2020?????
Pas d’elEction: le fils batard d’eyadema doit partir. Quel est ce régime qui voit les citoyens renoncer à leur citoyenneté et qui s’en réjouit?????