Ne me dites pas comme vous en avez l’habitude, qu’il faut interpeller le ministre du commerce. Je l’ai déjà fait et comme toujours, j’ai obtenu des réponses qui m’ont fait oublier ma question.
Le niveau de vie en côte d’ivoire est de très loin plus élevé qu’au Togo, et ils paient leur bouteille de 12kg à 5200f, alors qu’au Togo nous achetons la même quantité à 9875 f. Pire, le Burkina Faso, qui est dans l’hinterland, vend la même bouteille à 5500f. Une partie de ce gaz transite par nos routes pourtant. Je ne comprends pas ce qui n’a pas marché.
Je n’arrive toujours pas à saisir comment on peut s’engager dans un vaste programme de reboisement pour lutter contre la désertification et en même temps, maintenir une politique de prix du gaz qui renvoie les ménages à faible revenus vers le charbon et le bois de chauffe. N’est-ce pas faire une chose et son contraire, comme dirait le voisin d’à côté ?
En parlant du voisin d’à côté, il est regrettable que la majeure partie des partis d’opposition soient si silencieuse sur les sujets sociaux. Imaginez si tous les partis politiques se lèvent pour réclamer la baisse des prix du gaz, les choses peuvent bouger. Ma voie à elle seule ne suffit pas, surtout dans un pays où la société civile a presque renoncé à s’attaquer à l’épineuse question de la vie chère.
Quelqu’un a-t-il une explication sur les prix du gaz très élevés au Togo, comparativement à d’autres pays de la sous région. Je ne comprends pas que des prix soient maintenus depuis 2022.
Protégeons la planète. Vivants.
Gerry