Niger OBLIGE
Je déroge aujourd’hui à la règle de ne célébrer que les messes les dimanches pour mes bien-aimés Jésulâtres, actualité sous-regionale oblige.
J’ai lu par-ci par-là des critiques sur les putschistes nigériens qui laissent Bazoum téléphoner, accorder des interviews, faire des visio-conférences et tout le tralalala. Dommage que ces biens pensants n’ont pas compris la stratégie de Tchiani et des siens. Et la Cedeao, et la France, et Bazoum tombent dans le piège. Je m’explique:
1- Il est très facile pour les putschistes de couper tout contact au sous-préfet Bazoum, de le couper même du monde.
2- Selon la Cedeao l’attaque militaire vise à libérer l’otage Bazoum (j’en rigole… un otage qui parle au monde entier). La junte, mieux les militaires au pouvoir à Niamey ont fait un coup d’état sans aucune effusion de sang, pas un seul mort. En cas d’attaque, d’échec et au regard de l’appel de Bazoum aux occidentaux et à la Cedeao de venir le libérer et le défendre, ils vont imputer la responsabilité à ce dernier qu’ils peuvent accuser de haute trahison envers la nation nigérienne.
3- Si par mégarde Bazoum meurt dans l’attaque ce sera la faute aux supplétifs africains de l’occident et l’objet du délit (le putsch) n’existant plus, quel justificatif donnera-t-on?
4- Sans exception y compris dans sa famille politique et biologique, les Nigériens sont contre Bazoum et tous les Africains originaux, pas les frelatés. La Cedeao n’aura aucune chance de prospérer dans sa guerre. Même les terroristes se ligueront d’abord contre elle, finir avec elle avant d’attaquer le Niger. Bazoum est un has been. Plus rien ne peut sauver ce soldat marionnette.
Les faux analystes politiques là vous avez compris?
Anani Sossou