Les récents événements qui ont secoué la ville de Mango (plus de 500 km au nord de Lomé) constituent la nouvelle pomme de discorde entre la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), les médias, et les utilisateurs des réseaux sociaux.
Et pour cause, par un communiqué en date du 30 novembre 2015, l’institution dirigée par Biossey Kokou Tozoun dit avoir constaté que ces événements « tragiques » font l’objet de « désinformation » et d’ « intoxication » de la part de nombreux journaux de la place ainsi que sur les réseaux sociaux.
« Par des publications tendancieuses et des illustrations choquantes et parfois tronqués, certains professionnels des médias et des utilisateurs des réseaux sociaux, violent impunément le code de la presse et de la communication et la loi organique relative à la HAAC », indique le document.
Tout en rappelant aux uns et aux autres qu’elle ne saurait tolérer qu’ « au moment où les différents protagonistes s’attèlent à trouver des solutions de sortie de crise, les utilisateurs des médias cherchent plutôt à exacerber la tension en jetant de l’huile sur le feu », la HAAC a mis en garde contre « toute récidive ».
Telli K.
source : afreepress