Les médiateurs de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont entamé des pourparlers avec les groupes rebelles maliens, y compris avec des combattants liés à Al-Qaida, pour tenter de rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays après le coup d’Etat du 22 mars.
«Nous devons nous assurer que toutes les factions se sentent impliquées dans le processus de paix», a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Djibril Bassole. «C’est mieux pour eux d’être présents tous ensemble à la table des négociations», a-t-il ajouté, sans préciser l’avancée des discussions.
La Cédéao menace de nouvelles sanctions
Des sous-officiers ont renversé le 22 mars le président malien Amadou Toumani Touré, plongeant le pays dans un chaos dont des rebelles touaregs appuyés par des combattants islamistes ont profité pour s’emparer du nord du Mali. La Cédéao a menacé la semaine dernière d’imposer de nouveau des sanctions aux putschistes et à leurs alliés civils, accusés d’empêcher le retour d’un pouvoir civil à Bamako.
Les putschistes maliens ont mis en place à Bamako un Conseil national pour le redressement de la démocratie et le rétablissement de l’Etat (CNRDRE) qui, sous la pression internationale, a accepté début avril de passer le relais à un président civil, Dioncounda Traoré, chargé de superviser la transition vers un régime civil. Les sanctions prises par la Cédéao après le coup d’Etat ont été suspendues après l’accord du mois dernier.
Avec Reuters/20minutes.fr
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