Le dialogue politique qui s’ouvre lundi 19 mai 2014 doit être l’occasion de résoudre « véritablement » toutes les questions de fond liées à l’évolution démocratique du Togo, notamment l’organisation des locales avant la présidentielle de 2015.
C’est ce qu’ont souhaité vendredi au cours d’une conférence de presse à Lomé, les responsables du Collectif « Sauvons le Togo » (CST) en ces termes : « il est temps que l’époque des délégations spéciales soient irréversiblement révolue au Togo et que soient enfin pris les décrets mettant en application les dispositions de la loi portant décentralisation adoptée en 1998, soit depuis 16 ans ».
Ce dialogue doit être le lieu de régler la question de l’affaire de l’incendie « criminel » des marchés de Kara et de Lomé, celle de la fermeture « liberticide » des radios et des journaux, à savoir, X-Solaire, La Légende, la Nouvelle et la Gazette du Golfe.
« Ce dialogue doit être réellement le dernier sur la voie de la démocratisation du Togo. Et pour cela, le CST souhaite la présence d’un médiateur aux débats, celui qui, lorsqu’il y a blocage sur des points, peut proposer des solutions pour décrisper la crise », a déclaré Me Zeus Ajavon, coordonnateur du CST.
Pour permettre à ce que « l’opposition togolaise » se présente à ce dialogue « dans l’unité vivement souhaité par le peuple togolais », le CST a également pris l’initiative de concertations avec la Coalition Arc-en-ciel.
« Au cours de ces concertations, les deux regroupements ont pu harmoniser leurs positions dans la perspective de la tenue du dialogue », a ajouté le coordonnateur.
A la population, le CST la convie à suivre « avec les plus grandes attentions et vigilance » les rencontres qui vont se dérouler pour que, disent les responsables, « ce dialogue ne soit pas abordé dans un esprit de marchandages entre marchands de tapis ».
Pour finir, la population de Lomé et de ces environs est appelée à participer « massivement » à un « grand » meeting d’information le dimanche 25 mai à la plage.
Telli K.