
Quand nous décidions d’écrire à votre attention ‘’La lettre ouverte aux Cadres Bassar’’, c’était dans le souci d’attirer votre attention sur la déconfiture totale de notre grand et beau Bassar. N’ayant entendu ni senti aucune réaction de votre part, nous en avons distribué des myriades aux frères et sœurs Bassar. Parce que vous avez opté pour le mutisme, alors, nous décidions de la publier dans l’une des presses du terroir. Il s’agit bien sûr de :
- La lettre ouverte aux Cadres Bassar (Liberté N° 1519, du 22 Août 2013)
Nous n’avions aucunement l’intention de vilipender Bassar et ses cadres, mais, c’est plutôt en faveur du Bien-être de nos populations que nous vous interpellions.
Votre banalisation de cette lettre ouverte nous a poussées à récidiver en revenant avec d’autres. Il s’agit de :
- Le Silence néfaste des Cadres Bassar
- Cessez votre sommeil dogmatique Cadres Bassar (Liberté N° 1753, du 11-08-2014)
- La Mort d’une fête en pays Bassar (Liberté N° 2293, du 07-11-2016)
Puisque depuis le mois de Mai 2013 jusqu’alors, nous n’avions ni senti tressaillement ni trémoussement de votre part, à l’époque, nous même disions savoir dans l’une de ces lettres qu’il n’est pas aussi facile de réveiller celui qui fait semblant de dormir. La preuve en est là.
Seuls étaient compris de nos écrits, « les petits gens », c’est ceux-là, qui n’ont ni aucun pouvoir, ni aucun levier dans leurs mains pour promouvoir quoi que ce soit pour notre préfecture natale. C’est-à-dire le Bien-être de sa population.
Pour ceux qui nous taxent d’oiseaux de mauvaises augures, d’écrire des balivernes, nous leurs promettons de ne pas édulcorer nos termes. Car, comme W. Shakespeare que nous citons : « Avant d’écrire, réfléchissez. » Fin de citation. Si nous sommes restés à pianoter le clavier de notre PC nuit et jour, et à tout moment, c’est que nous y avons murement réfléchi.
Comme là si bien écrit « KEMI SEBA » que nous paraphrasons ici : ‘’Nous n’avons pas d’autres aspirations sur cette terre que de contribuer à sortir nos Cadres du coma profond dans lequel ils sont plongés. Quitte à faire office d’électrochoc et à être diabolisés pour cela. Nous ne vivons que pour voir les nôtre se réveiller. Rien que pour ça’’. Fin de citation.
Avez-vous besoin Cadres Bassar, que l’on prenne un trépan ou un marteau piqueur vous percer le tympan afin que vous n’entendiez raison ? Loin de là, ce n’est pas notre objectif. Puisque, vous n’êtes pas des cadres de pacotilles, tous, on vous le reconnait. Alors, vous devriez avoir un rêve pour Bassar et son devenir. Car l’Alchimiste Paulo Coelho écrivait ce qui suis : « C’est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante » Pourquoi donc, ne pouvez-vous pas un instant vous sacrifier pour plancher sur ce sujet qui est d’actualité et aussi brulant ? Si cela vous échappait, puis que vous êtes déconnectés de la population et même de Bassar, dès lors que nous vous avions interpellés par une litanie des quelques problèmes qui rongent notre Bassar, vous devriez l’inscrire dans votre agenda, faire en sorte que votre frère et sœur sentent que vous avez en vous, parmi vos préoccupations le devenir de notre préfecture Bassar.
Si à une époque donnée nous avons opérés une mi-temps indépendamment de notre volonté, ce n’est pas parce que quelque chose est fait ou est entrain d’être fait. C’était juste pour vous observer et voir quel serait votre attitude vis-à-vis du bien être que nous devons vouloir tous pour nos parents et la génération future.
De près ou de loin, nous n’y avions rien vu, ni rien senti. Votre comportement est resté le même, impitoyablement inchangé, et de surcroit négatif. Et notre Bassar est resté toujours le même et triste. Si nos grands-pères et pères disparus pouvaient revenir de l’au-delà, ils devraient voir, mais méconnaitraient ce Bassar qu’ils sont partis nous laisser. Vous savez comme nous que celui qui n’avance pas recule. Si vous posez ce théorème alors vous ferez votre propre déduction et vous saurez de quoi souffrent nos parents.
Pour ce Bassar qui vous a vu naître, qui vous a nourri de son tréfonds, qui a fait de vous ce que vous êtes devenus aujourd’hui ? Quand même ! Vous auriez dû vous sacrifier
Et pourtant, ce n’est ni les têtes pleines, ni les bras forts qui font défaut. Bassar a ses filles et fils sur qui en principe il faut compter. Même les yeux fermés. Pourquoi alors, ne pas transcender : L’égocentrisme, la méfiance, la peur de l’autre, l’hypocrisie, le doute, les préjugés, la suspicion qui vous limitent, qui vous enlève ce piment qui devrait vous ragaillardir et faire de vous le facteur majeur déterminant du développement de notre milieu natal. C’est nous qui devons cherche à creuser, bêcher pour léguer aux progénitures, « UN BASSAR D’ESPOIR »
Avant d’appartenir aujourd’hui à des Sectes, au Christianisme, à l’Islam, ou à la Politique, nous sommes d’abord tous nés Bassar animistes et traditionalistes. Ce que vous devez savoir de nos jours, c’est que, plus rien ne tombe du ciel comme hier. Dans (La Bible) Exode 16-4, le Seigneur a dit à Moïse : « Du haut du ciel je vais faire pleuvoir du pain » pour vous.
A cet effet, quant à ce qui concerne la grande réunion que nous, nous estimons impérieuse, notre conduite sera celle d’un Bassar. Sans colorations religieuse ni politique sans complexe aucune ni de supériorité, ni d’infériorité.
Avec tous les autres de la villégiature et de la diaspora, nous tablerons sans tabou et sans langue de bois sur tous les sujets qui minent notre préfecture Bassar, les analyser et les décrypter. Nous saurons comment agencer le X, Y, les Cos, Sin, les Alpha et Bêta pour trouver les solutions idoines afin d’alléger et nos souffrances et ceux de nos parents. Si nous voulons vraiment nous en sortir, chacun devra s’armer d’humilité, de sagesse et du respect de l’autre sans vouloir tirer le drap vers soi.
Et si nous devons parler par apport à l’exode rural de notre jeunesse désœuvré ?
Etant donné que de nos jours, même bardé des plus grands diplômes, on n’a une infime chance de trouver du travail dans l’Administration, dans les autres institutions parapublics voire privées, ceux à la tête ont leurs petits frères, sœurs, neveux, nièces, voire des maîtresses à qui, ils gratifient les places.
Vous aurez pu avec tacts et souplesses les orienter vers les pratiques culturales. Travaux agricoles et élevage mais pas comme le faisaient nos grands-parents avec les houes et dabas. Ce qui préservera à Bassar son nom de grenier de notre pays le Togo.
Alors, quand vous achetez des houes et dabas que vous déposez dans vos bureaux climatisés, et dès lors que l’un de vos jeunes frères arrivent sollicitant votre aide pour du travail, même de les aider à pouvoir déposer un dossier et concourir, vous lui montré ces houes, lui demandant ironiquement si ses parents n’ont plus de terres arables, de retourner au village et de s’en occuper.
Comme votre sacerdoce est de ne pas les aider à trouver du travail dans l’administration, de peur qu’ils viennent vous concurrencer à vos postes, vous aurez dû prendre sur vous de les sensibiliser en les aidant à améliorer la pratique culturale.
Nous réitérons notre conviction que vous savez où taper pour le faire. Là aussi, vous restez insensiblement immuables.
‘’Sachez qu’il est facile de construire un enfant fort, que de réparer un adulte brisé’’. Comme le disait l’autre.
Vous aurez pu prendre en considération notre ‘’CRI DE CŒUR’’ et la teneur de nos écrits prophétiques, que de souligner au bic rouge les coquilles, qu’aujourd’hui, nous n’en serons pas là.
Car, certains d’entre vous, sont objets aujourd’hui d’injures et d’humiliation depuis un certain moment.
C’est peut être que vous n’avez pas vu venir l’éveil du peuple Bassar, où les gens se sacrifient via les réseaux sociaux pour reveiller et faire voir à ce peuple ce qu’il a perdu depuis très longtemps quand il était lui aussi dans son coma.
Après cet éveil, ce qui s’en suivra certainement, ce sera la révolte d’un Bassar contre un Bassar. Car, quand tous ces jeunes auront prient conscience, ils voudront demander à comprendre de leurs ainés, ce qui a fait objet de leur retard et du retard de Bassar en général.
Ainsi donc, interpellation est lancée plutôt à nos Intellectuels et Chercheurs d’ici et de là-bas, qui d’une certaine peur, ont tous démissionnés de leurs nobles devoir qui est aussi, de réfléchir, trouver, et de solliciter une rencontre avec les Autorité traditionnelles, (Chef Supérieur, Notables et conseillers) puisqu’il s’agit d’une ‘’AFFAIRE PUREMENT BASSAR’’, de proposer leurs approches de solutions quant à ce qui concerne « LE CHEZ SOI ». Et en être les Architectes de ce (BASSAR D’ESPOIR).
La grande assise si dessus énumérée, incombe aux plus hauts Responsables Traditionnelles. Et en première ligne, le (Chef Supérieur qui est le Garent de nos Us et Coutumes). Il en sera le modérateur.
Si non, vous devez un jour ou l’autre être torturé par le remord parce que, vous auriez pu le faire. Mais, pour certains c’est le Moi et Moi seul d’abord et pour les autres c’est la trouille qui leur a collé la langue à la machoire inférieur. C’est ça qui ne vous a pas permis. Soyez conscient de vos mots, actes et actions qu’ils ne fassent pas qu’à la fin vous récoltez revers et dégouts. Qu’un jour, ce ne soient pas vos paumes qui bercent votre tête. Sachez qu’en aucun cas, vous ne serez pas exonérez.
« L’histoire s’écrit et continuera de s’écrire. Mais c’est difficile à quelqu’un d’écrire sa propre histoire. Donc, laissez de bonnes traces malgré les situations afin que les bons gens qui lirons et commenterons votre histoire, votre vécu sur terre ne soient pas déçus ».
Pour les MARGINALISES Le Porte-parole Nadjombé DJIMBARE Contacts : +228 90 05 28 02 99 59 11 80 Email : nafitg@yahoo.fr