@togoactualite.com – Depuis samedi 31 janvier 2021, une nouvelle formation politique a fait son entrée sur l’échiquier politique togolais. Il s’agit du Parti des Gouverneurs (PDG) dirigée par Dr Cyrus Padabadi, qui était également président l’Observatoire togolais des églises (OTE). Ce parti est le 119eme parti politique pour un pays d’à peine 8 millions d’habitant.
Ce parti se réclame ni de l’opposition, ni du pouvoir mais du centre. Dr Cyrus Padabadi justifie cette position de son parti par sa déception vis-à-vis du pouvoir et une opposition qui ne fait pas bouger les choses. Soit on est du pouvoir, soit on est avec l’opposition. Mais ni le gouvernement, ni l’opposition ne le font. Nous sommes au milieu, le temps qu’on puisse maintenant voir qui, des 2 bords, comprend notre politique pour qu’on puisse être ensemble. Pour le moment, nous sommes centristes » a-t-il expliqué.
Ce parti prétend apporter aux Togolais le changement auquel ils aspirent tant. « Tout le monde au Togo veut le changement. Il est temps que les croyants entrent dans le jeu pour faire comprendre ce que nous savons et d’où le changement viendra », a souligné le président.
Mais, beaucoup de Togolais se posent un certain nombre de question depuis le samedi passé. A-t-on besoin d’un autre parti politique pour décanter la situation togolaise ? Ne serait-il un de ces partis politiques qui n’ont que pour mission d’accompagner le pouvoir dans ses actions ?
D’autant plus qu’à la veille des élections du 22 février 2020, Dr Cyrus Padabadi avait « personnellement » appelé les Togolais à voter Faure Gnassingbé, qu’il prétend combattre en 2021, pour un 4eme mandat à la tête du pays.
« Le président Faure Gnassingbé mérite que nous le soutenions. C’est l’unique candidat d’ailleurs. Les autres candidats en lice qui font du bruit ne sont que des tonneaux vides. Aujourd’hui aucun Togolais ne peut douter de voter Faure. C’est un travailleur, et c’est un véritable fils du pays », avait-il martelé à la veille de l’élection présidentielle de 2020.
Dans les déclarations du président du parti, tout porte à croire que ce parti n’est qu’une branche du RPT-UNIR mais l’avenir nous dira plus.
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