Après la pluie, nous avons fait un tour au marché d’ADIDOGOMÉ pour voir dans quelle condition nos mamans vendent pour faire survivre leurs enfants.
Des étalages de marchandises en pleine boue, des eaux de ruissellement partout …. c’est l’image que présente le marché d’ADIDOGOMÉ.
Dans le marché même, c’est le même constat.
On se demande si ceux qui gèrent ce marché se soucient de ceux qui mènent leur activité commerciale dans ce lieu.
Et pourtant on vend de la place , on reçoit des tickets dans le marché .
Nous avons choisi de faire le tour du marché.
À notre grand étonnement , les tas d’ordures que nous avons vu il y a huit jours , sont encore en place avec plus de déchets.
Qui s’occupe de la gestion des ordures dans le marché ?
Tout autour de cette décharge d’ordures, vous ne pouvez pas respirer.
Nos mamans sont obligées de mettre des masques pour pouvoir vendre.
Quand nous avons choisi de prendre des photos de la décharge d’ordures, les femmes disent : « Publiez ces photos , pour nous aider. Nous n’arrivons plus à supporter. »
À Akakpodji , la deuxième décharge , certes il y a un cylindre où il faut mettre les ordures.
Mais le vidange de ce cylindre ne se fait pas à temps. Et l’emplacement de ce cylindre là-bas, en plein air là où les femmes vendent, n’est pas du tout bon.
L’odeur que dégage les ordures, c’est très insupportable.
Mais , c’est dans ça que les femmes restent pour vendre .
Nous interpellons les responsables du marché sur la construction du marché. La pluie ne doit pas être un obstacle pour les femmes.
Si aujourd’hui la pluie devient un problème sérieux pour que les femmes exposent leurs marchandises.
De même que la pluie devient un obstacle pour que les clients se déplacent facilement pour leur achat. Ça montre simplement la vision et le leadership des dirigeants.
Ces problèmes concrets sont là et exigent une solution immédiate.
Mais , les responsables du marché d’ADIDOGOMÉ s’acharnent sur une pauvre dame , vendeuse d’AGBELIMA , qui a accepté de nous livrer son opinion sur les maux du marché dans le cadre de #CcapDeNubueke le 04 octobre dernier dans une vidéo.
Ils reprocheraient à la femme de dire qu’il y a des ordures au marché.
Les ordures que nous avons vu aujourd’hui, c’est dans le marché. Car là où il y a les ordures nous avons des femmes qui y vendent là-bas. Et elles payent des impôts.
Les responsables du marché doivent au moins trouver une solution durable aux ordures du marché.
Le maire de la commune du Golfe 7, l’état du marché D’ADIDOGOMÉ ne vous honore pas .
Ce marché doit être renové rapidement pour qu’il y soit accessible en toute saison pour les femmes et aux clients.
L’image du marché d’ADIDOGOMÉ pendant et après la pluie est très pitoyable.
Nous sommes une génération de résultats positifs.
La victoire est la nôtre maintenant.
fovi katakou ( b-a-b-a, RAL)
Nature-Homme-Societe