Déterminés à lutter pour l’instauration de la démocratie, de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance dans notre pays, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Sursaut –Togo, le Pacte Socialiste pour le Renouveau (PSR), l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), constitués en Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC) et le Parti des Travailleurs, exigent l’abandon pur et simple du projet de modification de la Constitution de la République togolaise, en cours à l’Assemblée nationale, par une majorité truquée, illégitime, anticonstitutionnelle et antidémocratique.
Le FRAC constate que ce projet de modification de la Constitution intervient avec une précipitation manifeste qui cache mal la panique du régime RPT. En effet, suite à la décision de l’Union Interparlementaire (UIP), exigeant le rétablissement dans leurs droits, des députés ANC, le retour à l’Assemblée nationale de ces derniers est un obstacle absolu aux desseins obscurs de tripatouillage de la Constitution de notre pays par le système RPT.
Au demeurant, il n’échappe à personne que l’objectif poursuivi par le RPT, en révoquant 9 députés ANC de leur mandat parlementaire, est de réunir frauduleusement, avec ses comparses de l’UFC, la majorité requise pour modifier à sa guise la Constitution de la République togolaise.
Il apparaît clairement que, non content de violer quotidiennement la Constitution et les lois de la République, le régime RPT, réfractaire à la transparence et à la mise en place de cadre légal et institutionnel sain, s’engage, par cette démarche scélérate, à une consolidation de la dictature et à une aggravation de la crise sociopolitique qui mine notre pays depuis des décennies.
Le FRAC dénonce et condamne fermement cette démarche scélérate du couple RPT/ UFC, contraire à l’esprit de consensus prôné par l’APG et contraire aux intérêts de nos populations.
Le FRAC condamne le gangstérisme parlementaire pratiqué par le couple RPT/ UFC et met en garde l’Assemblée nationale contre toute modification non consensuelle de la Constitution de notre pays par une majorité parlementaire truquée, illégitime et illégale. L’Assemblée nationale sera tenue pour responsable de l’aggravation de la crise togolaise par cet énième tripatouillage de la Constitution.
En conséquence, le FRAC et le Parti des Travailleurs exigent :
1) le retour à l’Assemblée nationale des neuf (09) Députés ANC révoqués de leur mandat parlementaire ;
2) l’abandon du projet de modification de la Constitution par une majorité parlementaire truquée, illégitime et illégale.
Fait à Lomé, le 08 juin 2011
Pour le FRAC,
Le Président National de l’ANC
Signé
Jean-Pierre Fabre
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