Le délégué contesté de la jeunesse de l’Union des Forces de Changement (UFC), Jean-Luc Homawoo persiste et signe qu’en raison de la collaboration entre l’UFC, le parti dont il est membre et l’Union pour la République (UNIR), « ce serait une bêtise que l’UFC ne s’entende pas avec UNIR pour présenter une candidature unique » à la prochaine présidentielle.
Dans un communiqué datant de ce mardi 8 juillet, Jean-Luc Homawoo fait savoir que sa force aujourd’hui, c’est de soutenir Faure Gnassingbé avec toute la jeunesse togolaise. « J’ai vu en lui un homme sérieux, dynamique et très ouvert à la jeunesse avec tous les projets et de la promotion de l’emploi dans ce pays », soutient-il.
Cette resurgence de Jean-Luc Homawoo n’est pas bien vu d’un bon œil par les tenors du parti de Gilchrist Olympio. Après avoir produit un communiqué dans lequel le parti dit ne pas se reconnaître dans les propos de M. Homawoo, le secrétaire général du parti, Pierre Sambiani Djimongou a encore réaffirmé sur les ondes de Kanal Fm mardi que ce dernier parle en son nom propre et non en celui du parti.
« Jean Luc Homawoo est suspendu du parti depuis octobre 2013. Il est donc déchu de son titre de responsable de la jeunesse et des prérogatives qui s’y attachent. Il ne peut donc plus parler au nom du parti comme il le prétend », a soutenu le secrétaire général de l’UFC.
Pour ce dernier, tout parti politique aspire à gouverner, et c’est ce à quoi l’UFC s’attèle. Ne pas aller aux élections et soutenir le candidat d’un autre parti irait donc à l’encontre de cet objectif que l’UFC compte atteindre. Cette décision d’ailleurs ne peut être prise selon Pierre Sambiani Djimongou, que par le congrès, qui ne s’est pas encore tenu.
Gaël N.
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