Il était une fois le CVU et son père fondateur « autoproclamé » Agbeyomé Kodjo !


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Toute une vie au service du faux et du flou. Agbeyomé Kodjo aura été pour les Togolais un « phénomène » en la matière. Et pourtant, il suffisait qu’il mette ses milliards « usurpés » ou « gagnés » à la sueur de son front, c’est selon… dans d’autres secteurs pour sortir grand. Pour une fois. Bien que les chances lui tendaient les bras de se racheter devant les Togolais, l’homme va brûler toutes les cartes. Et de quelle manière ?

Quand Eyadema meurt en 2005, il prend le risque de rentrer au Togo. Ceci s’explique. En France où il avait trouvé refuge, la vie devenait intenable. L’argent commençait par fondre vers avocats et services chargés pour sa protection. Quand il arrive à la frontière béninoise, il est cueilli par les soudards au service de Kpatcha Gnassingbé alors ministre de la défense. Une vie carcérale dans le goulag de Kara, et l’homme deviendra un soutien indéfectible de son tortionnaire. Allez y comprendre…

Quand Kpatcha Gnassingbé finance Obuts et Agbéyomé Kodjo !

Quand il sort de prison, c’est un homme éreinté et amaigri que les Togolais retrouvent hilares. Mais les habitudes chez l’enfant de Tokpli ont la peau dure. Agébyomé commence par jaser. Il parle beaucoup et reprend avec les petits coups tordus. Les tracts jetés dans les casernes sont son invention. Il fait partie de la garde qui « dit » conseiller Kpatcha Gnassingbé qui l’avait auparavant torturé. Coincé entre les traîtres proches de Faure et les vas et vient incessants de certains officiers « kabyès » qui jouent leur survie, Kpatcha Gnassingbé se retrouve nez à nez avec Agbeyomé et par ricochet avec des députés « Ufcistes » dont l’emblématique Patrick Lawson. Quand Agbeyomé va prendre d’abord 30.000 euros et ensuite d’autres cachets de billets, Patrick, lui se contente d’une Lexus flambant neuve. Merci Kpatcha ! D’ailleurs, quand le coup de Pâques vient meubler l’actualité togolaise, l’enfant terrible sous Eyadema disparait des radars. Allez y aussi comprendre…. Le chien n’a jamais changé sa manière de s’asseoir.

Agbeyomé Kodjo et les élections de 2010 !

Entre 2005 et 2010, il a tellement travaillé pour le bien des Togolais et s’est fait pardonné pour le massacre de Fréau Jardin pour les diriger à nouveau. Chaque imbécile au Togo est une denrée rare pour peu qu’il crée un parti politique ! D’ailleurs, devant la Commission Verité Justice de Mgr Nicodème Barrigah, l’homme ne reconnaître aucun fait qu’on lui reproche. Au pays du non droit, le Droit en lui même devient un danger public ! Agbéyomé traîne son parti Obuts du nord au sud, de l’est à l’ouest et au finish récolte O.8% de vote selon la Ceni de Tabiou Taffa. Juste le nombre des petits lycéens du Lycée de Tokoin ! L’anecdote raconte comment un confrère de Togoforum qui cherchait à joindre Mr Agbeyomé Kodjo dans la fièvre électorale de 2010 tombe sur son enfant. Lequel enfant décrira au pauvre journaliste la popularité immensément immense de son père et comment les Togolais étaient debout afin que ce dernier devienne leur président. Quand le journaliste raccroche, il joint la rédaction Lynx.info. « Je viens d’avoir le fils d’Agbeyomé au téléphone, il est convaincu que son père sera le prochain président du Togo » brosse t-il. Qui a dit que le caïman accouchait d’une chèvre ?

Il était une fois le CVU et son « père fondateur » autoproclamé Agbeyomé Kodjo!

Trêves aux mensonges ! Agbéyomé n’a ni inventé moins crée le Collectif pour la Vérité des Urnes (CVU). L’idée est belle et bien du Dr et économiste basé à Vienne Yves Ekué Amaïzo. Avec le flou qui a coloré les élections de 2010, le Dr dans sa tanière viennoise trouvera que, la seule formule de convaincre les fonctionnaires de l’UE était de prouver que Faure Gnassingbé n’avait pas gagné dans les urnes. D’ailleurs, il en fera un grand dossier qu’il envoie à la rédaction Lynx.info et tente de joindre dans toute l’Europe tous ceux qui pouvaient faire connaître aux députés européens que, la seule formule pour confondre Faure Gnassingbé et « sa » CENI était le recomptage des voix. Dans la même année, Laurent Gbagbo reprendra l’idée à son compte en invitant le monde entier de venir recompter les voix en Côte d’ivoire. Alassane Ouattara s’échappera avec l’alibi selon lequel, les voix qui étaient dans son ordinateur étaient les mêmes que Laurent Gbagbo avait dans le sien.

Pour revenir à l’idée du CVU. Quand le Dr Amaïzo crée le Collectif pour la Vérité des Urnes, intelligemment, il trouve qu’il faille le faire chapeauté par un homme politique. Entre temps, l’idée était de placer Kofi Yamgnane. Le bassari ne pouvait pas faire l’affaire parce que déclassé lors de la présidentielle de 2010 et son association Sursaut-Togo n’était pas un parti politque. Il fallait alors quelqu’un au niveau de l’opposition pour porter la voix du côté de Lomé. A l’extérieur, le Dr joint tout Togolais qui a le goût de l’écriture et certains panafricanistes français dont l’’emblématique François Fabrégah, lequel n’a plus jamais baissé les bras quand intellectuels et politiques togolais ont depuis quitté la lutte en attendant encore 2015. Quand je posai la question au Dr de savoir si le CVU était une Société Civile bis, il me répondit que, s’était plutôt un creuset d’idées, une forme de Think-Thank qui devrait amener les dirigeants togolais à comprendre que, sans la Vérité des Urnes, le Togo ne fera que du surplace toutes les fois qu’il aura élection. La preuve. Quand Agbeyomé cherche à mettre la main dessus et politiser le collectif à son compte bien que nommé « provisoirement » représentant au Togo, le CVU original lui tourne le dos. Il suffit de voir les deux sites pour s’en convaincre de la myopie intellectuelle et du non sérieux que drainent les apparatchiks d’Agbéyomé Kodjo qui disent parler au nom du « CVU-Togo ». Qu’il soit clair pour tous. L’homme Agbeyomé n’a ni crée le CVU moins l’inventé. Comme à son habitude, sa manière louche, moucharde de faire les choses à même failli faire éclabousser cette plate forme togolaise si chère à l’économiste.

Ces erreurs de Jean-Pierre Fabre et de l’opposition représentative. Chassé Agbeyomé pour que tout marche !

C’est ici qu’il faut recadrer Jean-Pierre Fabre et l’opposition représentative. En Europe, tout parti politique s’allie à un autre quand la somme de leur électorat permet de diriger. Chez nous au Togo, on prend tout le monde au point de laisser même les imposteurs y rentrer et s’installer. Alors que pour le parti Unir à travers la voix de Gilbert Bawara pour qui Agbeyomé Kodjo est trop « léger » politiquement pour faire peur, du côté de l’opposition on semble y croire que ces « faux opposants » des temps modernes une fois dans la cour seraient une valeur ajoutée. On rassemble ces « petits poids » soit dit-on en faire un grand poids politique. Résultat de cette pagaille, on fini par ne plus savoir qui fait quoi et qui tire les ficelles. C’est dans ces erreurs qu’on a même pas vu venir la trahison de Dahuku Péré du parti Alliance.

Il est temps que l’opposition vraie aussi démystifie ou bien mieux chasse ses « petits poids » afin que les Togolais puissent distinguer désormais le vrai grain qui veut les diriger de l’ivraie.

Camus Ali Lynx.info

 

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