La CDPA désapprouve à plus d’un titre cette décision qui surprend les populations togolaises déjà aux prises avec des conditions de vie très difficile.
Pour Mme Brigitte Kafui Adjamagbo l’augmentation des prix des produits pétroliers n’est pas opportune au regard du contexte social difficile, le gouvernement n’ayant pas encore réussi à donner des réponses satisfaisantes et adéquates aux revendications légitimes exprimées par les travailleurs depuis plusieurs mois.
Au demeurant, poursuit le secrétaire général par intérim de la CDPA, aucune solution efficace n’a été trouvée à la cherté de la vie qui continue d’être durement ressentie par toutes les couches socioprofessionnelles, qui sans distinction aucune, y compris les plus démunies et celles vivant en milieux rural, subiront inévitablement les effets de l’augmentation des prix à la pompe des produits concernés.
Par conséquent, la CDPA demande au gouvernement de prendre des mesures susceptibles de réduire le coût des produits pétroliers en fusionnant les deux structures de la STSL et la STE qui interviennent dans le stockage des produits pétroliers, et en réduisant les différents prélèvements qui en grèvent le coût ainsi que le coût du fret et de l’assurance.
Elle demande également la publication de l’information sur le montant exact de la dette sur les pétroliers que le consommateur paie depuis 1994, de faire le point sur les sommes collectées à ce jour aux titre du Fonds d’entretien routier et sur l’utilisation qui en a été faite.
Enfin la CDPA demande au gouvernement d’engager avec les partenaires sociaux des discussions sur l’opportunité de la hausse des prix et sur l’ampleur de cette hausse.
lomévi (www.togoactualite.com)
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