En fin de semaine dernière, une organisation de la société civile togolaise alertait l’opinion sur le danger que court le parc Fazao Malfakassa, du fait du départ de la Fondation suisse Franz Weber qui a géré pendant 25 ans ce parc. Pour empêcher les coupures anarchiques d’arbres, l’abattage des animaux et la commercialisation de la viande qui se font désormais à une vitesse exponentielle, l’association a proposé de prendre contact avec l’Union européenne pour qu’elle facilite le renouement d’un contrat entre les deux (2) parties.
Dans une interview accordée au bi-hebdo L’Alternative de ce mardi, le ministre de l’Environnement et des ressources forestières, André Johnson fait savoir que les négociations entreprises par le ministère en vue d’accorder une période transitoire de deux (2) ans à la fondation, le temps, selon lui, « de permettre à la partie togolaise d’asseoir de nouveaux outils de promotion des aires protégées et de lancer un appel restreint à manifestation d’intérêt », ont échoué.
« Les points de divergences des deux parties aux négociations ont essentiellement porté sur le projet de convention proposé par l’Etat togolais à la FFW et la durée de gestion transitoire de deux ans du parc. C’est suite à cet échec des négociations que la FFW, sur demande de son conseil d’administration, a saisi l’Etat togolais par correspondance en date du 16 septembre 2015, lui signifiant le retrait de sa demande de renouvellement de la convention et de son départ définitif du Togo le 31 décembre 2015 », a-t-il précisé.
Entre autres mesures qui seront prises par les autorités pour faire face à la situation de l’heure, le ministre parle du renforcement de l’effectif trop faible du personnel forestier, la promotion de la bonne gouvernance des aires protégées afin que les populations riveraines participent aux prises de décisions et l’élaboration d’un programme de sensibilisation et d’information de proximité.
Bernadette A.
source : afreepress