Le Directeur national de l’enseignement catholique, Père Pierre-Marie Chanel Affognon est revenu sur la fermeture des lieux de culte, intervenant sur la radio BBC. Pour lui, le gouvernement dans la prise des décisions a oublié d’autres aspects de l’être humain.
« Ils ont montré que cette décision de fermeture des lieux de culte était une décision qui a pris fondamentalement en compte, l’option biomédicale. Et, on a oublié d’autres aspects de l’être humain, à savoir l’aspect psychologique, l’aspect anthropologique, l’aspect social, l’aspect spirituel qui fait partie aussi de la vie humaine. Quand une personne est très angoissée, stressée, cela influence aussi au niveau de son immunité naturelle », a-t-il déclaré
« Les évêques n’ont pas condamné l’engagement du gouvernement. Mais les évêques ont plaidé pour que cela ne vienne pas occulter les autres pathologies graves que nous avons dans le pays », explique-t-il ensuite concernant la dernière sortie de la Conférence des Evêques du Togo (CET) qui a suscité beaucoup de commentaire au sein de l’opinion.
L’homme de Dieu a également confirmé la dernière sortie de l’Evêque de Dapaong, selon laquelle les leaders religieux ont été mis devant le fait accompli, lors des pourparlers avec le gouvernement en ce qui concerne la fermeture des lieux de culte.
« Parce qu’ils se retrouvaient entre deux situations : ou bien vous insistez sur la présentation du pass vaccinal ? Ou bien nous fermons ? Les leaders religieux ont pris la seconde option en se disant que nous ne pouvons pas obliger les fidèles à aller se faire vacciner. Surtout qu’il n’y a pas une loi qui rend la vaccination pour le moment obligatoire dans le pays », a-t-il indiqué.
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