En provenance d’Algérie, des vagues de migrants, en majorité des Africains subsahariens y compris des Togolais, arrivent chaque jour à Assamaka, une localité du Niger située à la frontière avec l’Algérie, révèle une organisation non gouvernementale.
C’est l’ONG ‘’Alarmphone Sahara (APS)’’ qui a alertée ce mardi 25 avril 2023 que ces dernières semaines, au moins 1475 personnes ont été expulsées d’Algérie et conduites à la frontière avec le Niger. « La plupart de ces migrants sont sans eau, sans nourriture et sans abri », souligne l’ONG.
Selon les informations, ce sont des convois officiels et non-officiels qui déposent ces migrants au Point Zéro. Et ces expulsions incessantes engendrent une crise humanitaire à Assamaka.
« Nous continuons à observer des déportations de l’Algérie vers la frontière nord du Niger… Le 13/4/2023, des citoyens du Niger (315), du Bénin (2), du Nigéria (5), du Soudan (3) et du Togo (2) ont été déportés dans un convoi officiel », indique l’ONG.
Le 22 avril 2023, 710 autres migrants auraient été expulsés des camions à la frontière au Point Zéro. Ils « viennent des pays suivants : Bénin (21), Burkina Faso (7), Cameroun (18), Congo (1), RCI (56), Gambie (31), Ghana (1), Guinée-Conakry (298), Guinée Bissau (2), Libéria (3), Mali (138), Niger (64), Nigéria (8), Sénégal (38), Sierra Leone (22), Togo (1).
L’arrivée d’un nouveau groupe dans un convoi d’expulsion officiel a été annoncée lundi.
« En tant qu’APS, nous exigeons que l‘État du Niger, la communauté internationale et les organisations nationales et internationales prennent des mesures de protection pour les migrants le plus rapidement possible », a écrit l’APS dans une série de tweets.
Avec icilome