Face à la recrudescence des cas de contamination à la Covid-19 ces derniers mois, le gouvernement a pris d’autres mesures. Parmi ces mesures, figure le renforcement du Groupe mixte de surveillance anti Covid-19 (GMS) avec les éléments de la Force spéciale mixte anti-covid-19 (FOSAP).
La FOSAP est entrée en action depuis quelques jours au niveau des marchés et des lieux de rassemblement pour veiller au respect des mesures barrières. Pour le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Gal Yark Damehame, il y a clairement un relâchement dans le respect des mesures barrières depuis que la FOSAP a été remplacée par le GMS».
« Certains compatriotes ont cru qu’avec le groupe mixte, dont l’effectif a été réduit, tout est permis. Les mesures qui étaient respectées ne sont plus respectées. Mais depuis le 25 mars, la FOSAP a repris du service et veille à ce que les mesures restrictives soient respectées. Il y a un relâchement, il faut qu’on se ressaisisse », a-t-il fait savoir.
Pour le ministre, les éléments de la FOSAP sont là pour appliquer les textes prévus par l’Etat en cas de non-respect des mesures barrières.
« Les éléments vont se comporter d’une façon professionnelle. L’Etat a prévu des textes à appliquer en cas de non-respect des mesures, donc ils se limiteront à ces textes-là. Il y a des amendes, des observations qu’on va vous faire en cas de dérapage. C’est le bâton et la carotte », a-t-il souligné.
« Avec la situation qui se présente depuis janvier, ça appelle à une responsabilité. Malgré les efforts consentis, le virus est toujours dans nos murs et il sévit. Le virus existe. Il faut respecter les mesures barrières », a-t-il ajouté.
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