En présence du premier président de la Cour de justice, Alexis Dipanda Mouelle, des membres du gouvernement et du corps diplomatique, le dirigeant camerounais a promis d’œuvrer à bâtir un pays « exemplaire », en luttant contre la corruption et l’incivisme, et de perfectionner le système électoral lors de ce septennat placé sous le signe des « grandes réalisations » destinées à faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035.
Au pouvoir depuis 1982, le président Biya, 78 ans, a été élu au terme d’un scrutin qualifié de « libre » et de « démocratique » par le président de l’Assemblée nationale, Djibril Cavaye Yéguié, mais contesté par une partie des leaders d’opposition y ayant pris part, dénonçant des fraudes et des irrégularités qui, selon eux, ne garantissent pas au vainqueur une légitimité populaire.
Le chef de l’Etat a félicité le peuple camerounais pour sa maturité politique illustrée par sa participation à cette consultation où 65,82% de quelque 7,5 millions d’électeurs inscrits se sont rendus aux urnes sur le territoire national et à l’étranger pour se prononcer sur un total de 23 candidats, selon les résultats officiels proclamés le 21 octobre par la Cour suprême dans les attributions de Conseil constitutionnel.
Yaoundé, la capitale du pays, a été pour la circonstance ornée de banderoles avec des messages divers sur le programme politique du chef de l’Etat réélu et d’autres sur la défense de la souveraineté nationale tels que « Le Cameroun, c’est le Cameroun » ou « On ne joue pas avec le Cameroun ! ». Fin
source : Xinhua