« Dans l’enceinte dorée de palais opulents, où les murs résonnent des échos de discours grandiloquents, se tiennent les seigneurs du pouvoir, les autoproclamés gardiens de la démocratie. Leurs gestes solennels, leurs airs condescendants, trahissent une vanité sans bornes, un égoïsme démesuré.
Ils se drapent dans les lambeaux de la légitimité, érigent des remparts de lois pour asseoir leur règne. Mais sous ce masque de civilité se cachent des despotes avares de pouvoir, prêts à tout pour maintenir leur emprise sur un peuple réduit au silence.
Ils se glorifient de leurs titres, se pavanent sur la scène internationale telles des marionnettes arrogantes, mais leur arrogance dissimule une ignorance crasse, une incapacité à comprendre les besoins les plus élémentaires de ceux qu’ils prétendent représenter.
Leurs discours sont des sonates vides de sens, des symphonies de mensonges orchestrées pour enjoliver une réalité sombre et chaotique. Ils se targuent d’être les héritiers des grands libérateurs, mais leurs actes trahissent une soumission servile aux intérêts étrangers, une trahison des idéaux pour lesquels tant ont versé leur sang.
Ils dilapident les richesses de la nation, s’enivrent de luxure pendant que le peuple croupit dans la misère. Leurs mains sont tachées du sang de ceux qui osent défier leur autorité, leur conscience corrompue par le pouvoir absolu.
Ils ont trahi la confiance de ceux qui les ont portés au pouvoir, foulé aux pieds les aspirations d’un peuple en quête de liberté. Leur règne est une farce macabre, un simulacre de démocratie où les urnes sont manipulées, les opposants réprimés, et la voix du peuple étouffée sous le poids de la tyrannie.
Mais même dans les ténèbres de l’oppression, l’espoir persiste. Car la flamme de la liberté ne peut être éteinte par la cupidité des tyrans, et un jour viendra où la justice triomphera et où les opprimés se lèveront pour renverser les chaînes de l’oppression ».
Farida Bemba Nabourema
Citoyenne Africaine Désabusée !