© togoactualite – Condamnés dans le cadre d’une affaire dite d’atteinte contre la sureté intérieure de l’Etat, Kpatcha Gnassingbé et ses co-détenus ont bénéficié d’un avis favorable du Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies qui a demandé l’élargissement des personnes sus-mentionnées.
Plus de deux mois après cette décision, l’Etat togolais rechigne à exécuter cet avis. Les avocats des prévenus qui ne l’attendent pas de cette oreille sont devant la presse ce mardi 10 février 2015. Pour Mes Zeus Ajavon, Bénoit Afangbedji, Raphael Adjaré-Kpandé et Darius Atsoo, il est clair que le gouvernement togolais en refusant de s’exécuter défie l’autorité onusienne.
Or selon les avocats, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a demandé à tous les Etats de coopérer avec lui, de tenir compte de ses avis et de prendre les mesures appropriées pour remédier à la situation des personnes privées de leur liberté, le gouvernement qui est partie prenante ne peut refuser de s’exécuter. « Ce n’est pas un avis consultatif, il doit lier l’Etat togolais », martèlent les avocats qui regrettent que le Togo bat déjà le record détenu par le Cameroun de non application des décisions du Groupe de travail.
lomévi (www.togoactualite.com)