© togoactualite – La scène se passe à Adidogomé, banlieue nord-ouest de Lomé. Il y a deux semaines, les parents d’Emilie ont constaté le changement physiologique de leur fille et ont décidé de lui faire un test de grossesse. Le résultat a été implacable. La jeune adolescente en classe de 5ème, est enceinte depuis bientôt trois mois.
Questionnement sur questionnement, Emilie avoua que c’est le médecin de la famille, un homme marié dont l’âge est plus de trois fois celui de la fille est l’auteur. Les parents n’en revenaient pas. M. Nicolas, est très proche de la famille et il est médecin de la famille depuis qu’il a terminé ses études. La famille d’Emilie l’avait même pris comme un dès leur. Raison pour lesquelles quand il faisait des crochets avec des friandises apportées à Emilie, ils ne se doutaient de rien. Même quand quelques années plus tard, leur fille au début de cette année scolaire a commencé par utiliser un téléphone portable, qui plus tard s’est révélé être un don de M. Nicolas, les parents ne soupçonnaient rien.
Pour la petite Emilie, sa relation avec M. Nicolas, date de plusieurs années. Quand les parents rentraient au village, il passait à la maison et lui faisait des attouchements. Aujourd’hui, Nicolas nie énergiquement être l’auteur de cette grossesse. Et les parents d’Emilie aussi ont de la peine à aborder le sujet ou à traduire celui qu’ils considèrent comme un membre de la famille en justice surtout que leur responsabilité dans ce qui arrive à leur fille est engagée.
Pour l’instant la petite Emilie continue par aller à l’école à la charge de ses parents mais jusqu’à quand ? Et son corps est-il prêt pour accueillir un enfant ? Pendant ce temps, l’auteur de la grossesse vaque librement à ses occupations comme de rien n’était.
C’est ainsi que certains médecins font fi du serment d’Hippocrate au lieu de voir ceux qui les consultent en patient, ils les transforment en objet sexuel même ceux-ci sont des mineurs.
lomévi (www.togoactualite.com)