Depuis qu’il a été nommé député, le sieur « Vilainsoleil » tente de faire oublier son passé sulfureux de milicien. C’est en « grand quelqu’un » qu’il s’est transporté au Sénat à Paris où il « fait son petit farot » parmi les élus gaulois. Les jaloux vont maigrir ! En tout cas, depuis qu’il siège à l’Assemblée « UNIRcolore », il est fréquent chez nos ancêtres les Gaulois. Qui va se négliger ? Au lendemain de sa nomination au parlement, il avait effectué à Poitiers où il avait rencontré des élus du département de la Vienne pour nouer une coopération décentralisée avec sa commune dans le Wawa.
Depuis quelques jours, le « Gaou » est dans le froid glacial à Paris où il aurait eu de fructueux échanges avec les élus et sénateurs français. Occasion faisant le larron, il s’est même un instant mis dans la peau d’un chef d’Etat en échangeant avec ses hôtes sur la situation au royaume des Gnassingbé et en Afrique de l’ouest. On espère que ces expériences au parlement « gnassional » puis chez nos ancêtres les Gaulois, lui permettront de changer définitivement de vie et d’abandonner sa vocation de milicien. Etre milicien ne nourrit pas son homme. Même si le jeune doyen, pour tous les services qu’il lui a rendus, « a vu un peu dedans pour lui » pour le nommer député. Comme quoi le Togo des Gnassingbé est un pays entièrement à part où des miliciens peuvent aussi se targuer d’être « dépités ».
Pour ceux qui ne le savent pas, le sieur « Vilainsoleil », quand il était malmené par la misère, la faim et les « difficultudes » de la vie, ia eu l’ingénieuse idée de rassembler des jeunes « dovéa » (désœuvrés) de son quartier pour mettre sur pied un mouvement bidon qu’il a baptisé « Ne Touche Pas à Mon Président » (TPMP), un mouvement dit de soutien à Faure Gnassingbé. Pour lui, Faure Gnassingbé doit rester à vie au pouvoir. Ce sont les membres de ce machin créé opportunément lors de la crise sociopolitique 2017 qui envahissaient les rues munis d’armes blanches pour terroriser les populations qui manifestaient pour réclamer plus de justice, de liberté et de démocratie.
« Nous avons ainsi envoyé un signal fort à ces esprits malins qui pensent qu’on peut tout régler avec la force et la ruse. La démocratie ne doit pas être assimilée à la pagaille, au désordre et à l’anarchie. Le 16 Septembre 2017, TPMP a donc été porté sur les fonts baptismaux, pour dire aux anarchistes de tous ordres que jamais plus cela ne se passera sur la terre de nos aïeux, terre d’hospitalité et de fraternité légendaire », ainsi bombait le torse « Vilainsoleil » au temps « faure » de la crise. Aujourd’hui, le voilà qui joue au « grand quelqu’un » ! Seuls les imbéciles ne changent pas, n’est-ce pas ?
Liberté N° 3326 du 12-02-21