L’Université de Lomé concrétise sa position au cœur des politiques de santé au Togo en inaugurant un laboratoire ultramoderne. Fruit d’un partenariat fructueux entre le gouvernement togolais, l’OMS et l’USAID, ce laboratoire répond à la nécessité d’un diagnostic précis des pathogènes émergents et ré-émergents, en particulier dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
L’Unité de la Génomique des Pathogènes Emergents et Ré-émergents (GénoPERe), intégrée au Laboratoire de Biologie Moléculaire et d’Immunologie (BIOLIM), permettra d’analyser le code génétique des virus, bactéries et organismes, conformément au concept « ONE HEALTH ». Elle contribuera également à former des experts nationaux en séquençage et renforcera le Système mondial de surveillance de la résistance aux antimicrobiens de l’OMS et de la FAO.
Pour le président de l’Université de Lomé, Dodzi Kokoroko, cette avancée témoigne de l’ouverture de l’université sur le monde et de son engagement dans des partenariats de qualité. Il affirme que l’université se modernise pour servir au mieux la communauté et aspire à être l’une des meilleures de la sous-région.
Cette plateforme de génomique permettra au Togo de renforcer ses capacités de séquençage et de partager rapidement ses données, dépassant ainsi les frontières des sciences de la santé. Le Professeur SALOU Mounérou, Directeur Adjoint du BIOLIM et promoteur de l’Unité GénoPERe, souligne l’importance de cette avancée pour le développement des compétences de l’Université de Lomé.
Cette inauguration s’inscrit dans une série de réalisations de l’Université de Lomé, sous la direction visionnaire de Dodzi Kokoroko, qui la transforme en une institution d’excellence et de référence dans la sous-région. Grâce à ses innovations et chantiers tous azimuts, l’université connaît une véritable révolution, changeant rapidement le visage de l’établissement.
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