Ils se sont donné rendez-vous ce vendredi, au Centre Christ Rédempteur communément appelé Brotherhomé, pour mener des réflexions sur les voies et moyens de remobiliser le peuple autour des enjeux politiques. Eux, ce sont des responsables de partis d’opposition et d’organisations de la société civile. Mais la rencontre n’a pas eu lieu, dispersée par les forces de l’ordre.
En effet, ces acteurs politiques et de la société civile devraient évoquer la situation sociopolitique et réfléchir sur comment remobiliser les populations. Parmi eux, Me Dodji Apevon des Forces démocratiques pour la République (FDR), Antoine Folly de l’Union des démocrates socialistes (UDS) Togo, Dr Georges Kuessan de Santé du Peuple, Pr David Dosseh du Front citoyen Togo Debout (FCTD), Thomas Koumou de la Coalition Lidaw, entre autres.
A l’heure convenue, les participants commençaient à se mettre en place. Mais peu avant le début proprement dit de la rencontre, aux encablures de 10 heures, c’est un premier détachement de forces de l’ordre qui est intervenu pour, dit-on, savoir ce qui se passe (sic). Quelques instants plus tard, un autre groupe a débarqué dans deux véhicules.
Après quelques échanges avec les organisateurs, le chef donne une vingtaine de minutes aux participants pour se disperser, faute de quoi ils le seront par la force, au motif que la rencontre serait interdite. Mais aucun papier justificatif n’a été montré aux organisateurs, encore moins les raisons avancées. C’est ainsi que la rencontre a pris précocement fin et les participants se sont dispersés.
source : letabloid