Ce n’est pas un secret. Plus rien ne va au sein de l’Union des Forces de Changement (UFC) de Gilchrist Olympio. Le parti est divisé. D’une part, les pro Elliot Ohin, 2e vice-président du parti, et de l’autre, le camp Sena Alipui, président du groupe parlementaire UFC à l’Assemblée nationale.
A l’élection des membres de la Commission Nationale Indépendante la semaine dernière, le parti avait présenté deux listes. Une preuve de la division qui règne dans le parti « Détia ».
Pour Elliot Ohin, la solution à cette crise doit venir de l’organisation d’un congrès conformément aux statuts. Il s’est prononcé sur la question dans une interview accordée à noàs confrères de Republicoftogo.
« Nos statuts en son article 22 stipulent clairement ceci : “En cas d’absence ou d’empêchement, le président est remplacé par le Premier vice-président et en cas d’absence ou d’empêchement de ce dernier par le deuxième vice-président et ainsi de suite “. Dans le cas d’espèce, le Premier vice-président n’est plus de ce monde. Je suis le deuxième vice-président. Légaliste et respectueux des règles, je ne fais que les respecter et je demande aux apprentis démocrates mal intentionnés de faire de même », a-t-il déclaré.
L’ancien chef de la diplomatie togolaise et ancien ministre de la réforme de l’administration estime que l’organisation d’un congrès du parti est la seule solution qui premettrait au parti de retrouver sa stabilité.
« La démocratie, c’est d’abord l’alternance. Si nous admettons cela, nous devons aussi admettre que cette alternance doit aussi se pratiquer au sein de notre formation. Ceci passe obligatoirement par le congrès. Je dis alors, vivement le congrès. Nous souhaiterions avoir un congrès tout de suite, mais nous devons respecter les textes », a-t-il souligné.
Pour lui, il y a deux possibilités pour arriver au congrès tant souhaité. « Soit le bureau directeur convoque un conseil national en préparation du congrès, soit le président national convoque le congrès extraordinaire », affirme-t-il. Avant d’ajouter : « Dans un cas comme dans l’autre, le président national a la responsabilité de convoquer le congrès étant président du bureau directeur ».
A l’en croire, certains veulent profiter de cette longue absence du président national pour semer la confusion » au sein du parti. « Mon seul tort serait, paraît-il, d’avoir ouvert la candidature aux militants désireux de siéger à la Commission électorale ».
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