Réclamer la libération de toutes les personnalités détenues arbitrairement dans les prisons du pays. Ce sera le leitmotiv d’un comité rassemblant des partis politiques et organisations de le Société Civile (OSC) qui va bientôt mis en place.
Pour ces acteurs politiques et de la société civile qui constitueront ce comité, l’arrestation de Mme Adjamagbo et de son collègue Gérald Djossou traduit le retour du Togo à l’ancien régime monolithique de parti unique. Un système qui a connu son déclin en 1990.
Pour eux, Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson et M. Yaovi Dodzi Gérard sont manifestement victimes d’une instrumentalisation de la justice aux fins d’un règlement de compte politique au profit du régime en place. Donc il est temps d’agir pour la libération de toutes les personnalités détenues arbitrairement et surtout celles les acteurs politiques injustement jetés en prison.
« Nous travaillons pour la mise en place d’un comité pour faire en sorte que les détenus politiques et de la DMK, et de l’UFC, et du PNP soient libérés. Ce comité n’aura rien avoir avec une coalition ou un regroupement de partis politiques, mais il sera composé de leaders du pays pour exiger la libération de tous ces détenus politiques de Faure Gnassingbé et son régime », a souligné Claude Ameganvi dont le parti est membre dudit comité.
Sont membres de cette organisation plusieurs partis politiques et organisations de la société civile, notamment, le BAC, la CDPA, les DSA, les Démocrates, le MPDD, le NID, La Racine, le parti des Togolais, le parti des Travailleurs, le Togo Autrement, Alcades, Glob, me GCD, le Front cotoyen Togo debout, le Mouvement Gamessou, le FDP, MJS, SYJEP, SEET et Bindje Gue Bindje.
La Rédaction Togoactualite.com