Un bras de fer oppose un Libanais et les revendeuses de chaussures au grand marché de Lomé concernant la vende des chaussures de marque Moulinex. Malheureusement les autorités semblent donner raison à l’étranger. Ces femmes qui vendaient ces chaussures, avant l’arrivée du Libanais sur le marché, ont vu leurs marchandises saisies par les forces de l’ordre. Selon les informations, le Libanais passe par tous les moyens pour empêcher ces revendeuses de poursuivre leurs activités. Le Mouvement Martin Luther King du pasteur Edoh komi s’indigne contre cette injustice et appelle à la diligence des autorités afin de faire justice à qui de droit sans occulter le droit à la protection du marché national.
Le Mouvement Martin Luther King appelle à une protection des droits des autochtones et demande une réparation des préjudices.
QUE BARABBAS NE SOIT PAS LIBÉRÉ AU DÉTRIMENT DE JÉSUS CHRIST !
La situation défraye la chronique et les revendeuses ne cessent de manifester leur mécontentement suite à la saisie de leurs marchandises par un Libanais qui réclame les chaussures qu’elles vendent depuis longtemps. Pour ce faire, ces revendeuses sont aujourd’hui assignées au tribunal de première instance de Lomé et l’issue n’est pas encore connue. Toutefois, le MMLK vient d’écouter amplement les personnes indiquées et les revendeuses d’origine togolaise dont les recettes de leurs activités profitent à 100% à l’économie nationale contrairement aux Libanais dont les recettes sont souvent rapatriées vers leur pays d’origine.
Du fil à aiguilles, il apparaît à vue d’œil des manigances et des zones d’ombre dans cette affaire connaissant bien la ruse et la sournoiserie de la plupart des Libanais qui exercent dans le secteur économique au Togo. Comment des chaussures Moulinex, ce Libanais de manière controversée et opaque, devient le dépositaire de la marque Confiance que vendaient déjà nos compatriotes ? Le pot aux roses doit être découvert et exposé par les autoritaires judiciaires en charge de ce dossier dont la compétence et la vigilance ne sauraient mordre à l’hameçon de ce Libanais. En clair, ce dernier s’est servi de la NAÏVETÉ de nos compatriotes revendeurs et revendeuses pour imposer son droit de propriété qu’il aurait déclarée à l’OAPI.
Pour preuve, à l’entame son filet semble prendre de poissons puisque les marchandises de nos compatriotes sont saisies depuis environ trois 3 mois, ce qui est une grande perte alors que le Libanais continue de faire couler ses produits. Ailleurs, une seule journée suffirait pour trancher et donner raison à qui de droit au terme de protection du marché local représenté par des revendeuses Togolaises. Même si le MMLK est conscient que le droit et la justice ne tiennent guère compte de l’origine, de la religion ni de la race humaine, l’aspect du marché national prime sur toute autre considération.
À la lumière de tout ce qui précède, le Mouvement Martin Luther King appelle à la diligence du magistrat suprême afin de faire justice à qui de droit sans occulter le droit à la protection du marché national.
Lomé, le 12 novembre 2020
MMLK/ la voix des sans voix