Après une longue suspension, les pourparlers visant un accord entre les protagonistes de la crise socio-politique au Togo ont repris ce vendredi 23 mars sous l’égide du facilitateur ghanéen, le président Nana Akufo-Addo. Au-delà des communiqués réputés pour leurs contenus laconiques, les négociations tournent toujours autour du même pot : Faure Gnassingbé
Entre le parti au pouvoir Union pour la République (UNIR) et la coalition de l’opposition, les échanges ont évolué vers un consensus au retour à la Constitution Originelle de 1992. Au-delà de son engagement à mettre en sourdine ses projets électoraux, le parti de Faure Gnassingbé accepte sous condition, un retour à la Constitution de 1992.
Deux sources, l’une du pouvoir et l’autre de la Coalition de l’opposition, ont clairement décliné que le parti au pouvoir conditionne le retour de la Constitution de 1992 à une candidature de Faure Gnassingbé à la présidentielle de 2020.
«Pas question» pour la coalition des 14 partis de l’opposition qui estime que c’est assez pour 3 mandats déjà consommés pour le fils du Général Eyadéma.
Selon l’opposition, « le parti UNIR ou même la famille Gnassingbé» regorgent d’assez de Togolais dignes d’assurer la fonction présidentielle du moment où tous les signaux prouvent que la personne de Faure Gnassingbé «pause un problème à toute avancée socio-politique».
Il a été conclu qu’UNIR comme opposition iront réfléchir chacun de son côté par rapport à sa position. En attendant la prochaine reprise des travaux, on retient que pour une nouvelle fois, Faure Gnassingbé est au centre des ralentissements.
A. Lemou
icilome / http://news.icilome.com/?idnews=847474&t=dialogue-inter-togolais–faure-gnassingbe-toujours-objet-de-blocage