L’enquête officielle ouverte sur les incendies essuyés par les deux principaux marchés du Togo est toujours en cours à Lomé. Ce qui n’empêche pas des opposants de réagir sur le sujet, en brandissant « les résultats de leurs propres investigations ». (Par Edem Gadegbeku)
Dans le cadre d’un meeting clôturant une grande marche de protestation de la coaltion Frac-Cst (regroupement de partis d’Opposition et d’organisations de la société civile) ce samedi dans les rues de Lomé, le leader du Cst, Me Zeus Ata Ajavon, a fait des révélations sur le grave incendie qui a fait partir en fumée les biens meubles du principal bâtiment du marché d’Adawlato (Lomé).
Ces révélations, aux dires de M. Zeus, sont le fruit d’enquêtes et de recoupements parallèles effectués par le Cst depuis qu’ont débuté les sinistres qui touchent plusieurs marchés au Togo. Donnant des détails sur « le mode opératoire » qui a mené à déclencher l’incendie du 12 janvier, Me Ajavon a fait savoir que « les auteurs de ce drame ont forcé avec des armes les vigiles à leur ouvrir les portes du marché pour commettre leur forfaiture (…) Ces auteurs utilisaient une Patrol, mais la plupart d’entre eux étaient à moto. En arrivant sur place, leur premier geste fut d’encercler le bâtiment qui était dans leur collimateur ; certains parmi eux étaient cagoulés (…) Lorsque le forfait fut commis, la plupart se sont fondus dans la grosse foule qui s’était subitement amassée pour constater les dégâts (…) ».
« Dans les prochains jours, nous dirons davantage sur ce sujet au peuple », a promis cet enseignant d’Université. En fin de semaine, le Procureur de la République du Togo, M. Blaise Essolizam Poyodi, à travers un communiqué, avait vigoureusement dénoncé les nombreuses interprétations que font des opposants, par voie de presse, sur le fond et sur la forme, de l’enquête en cours sur les sinistres ayant ravagé plusieurs marchés au Togo depuis le début de l’an 2013. Aux yeux de M. Poyodi, ces multiples interprétations induisent l’opinion en erreur sur ces drames.
Les sinistres de début janvier 2013 qui ont ravagé le marché de Kara et emporté le bâtiment central du marché de Lomé ont provoqué d’énormes dégâts estimés selon plusieurs analystes économiques à des centaines de milliards de fcfa.
source : afriquinfos
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