Suite à la déclaration de politique générale du Premier ministre, Brigitte Adjamagbo-Johnson, secrétaire générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) et députée de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), n’a pas mâché ses mots. Dans une sortie qui reflète le mécontentement grandissant au sein de l’opposition, elle a vivement critiqué la composition du nouveau gouvernement, qu’elle juge inadaptée aux réalités socio-économiques du Togo.
Pour Mme Adjamagbo-Johnson, l’équipe gouvernementale, composée de 35 ministres, est un fardeau insupportable pour un pays de la taille du Togo. Elle estime que cette pléthore ministérielle est non seulement excessive mais aussi injustifiable, surtout dans un contexte où les défis sociaux demeurent pressants et les solutions tardent à se matérialiser.
Loin de se contenter de critiquer le nombre de ministres, la figure de proue de l’opposition a également dénoncé le contenu des promesses énoncées par le gouvernement, qu’elle qualifie de réchauffées. Selon elle, ces annonces ne sont que la répétition des engagements non tenus par le passé, notamment dans les domaines social, économique, et sécuritaire. Mme Adjamagbo-Johnson voit dans la répartition des postes ministériels un jeu politique visant à satisfaire les alliés du régime au détriment des véritables besoins du peuple togolais.
Avec cette prise de position ferme, Brigitte Adjamagbo-Johnson s’inscrit dans une ligne critique face à un gouvernement qu’elle considère déconnecté des réalités et des attentes des citoyens. Son message est clair : les enjeux actuels du Togo exigent bien plus qu’une simple redistribution des cartes entre proches du pouvoir.