Débuté dans la Zone 1 le samedi 29 avril, le recensement électoral semble donner un avant-goût des irrégularités qui pourraient émaillées tout le processus électoral si les anciennes mauvaises habitudes sont gardées.
À ce jour, un regroupement de partis politiques (DMP) et deux partis d’opposition (FDR et ADDI) ont diffusé des communiqués dénonçant les difficultés et irrégularités observées dans plusieurs Centres de vote et de recensement (CVR) dans la Zone 1.
Ces communiqués de « dénonciation et d’indignation » sont indispensables mais *sont-ils réellement suffisants et efficaces* ?
Qu’est-ce empêchent les formations politiques et les organisations de la la société de promotion des droits humains d’aller rencontrer le *Président de la CENI* et la *Cheffe du gouvernement* pour leur présenter les irrégularités observées, leur soumettre les recommandations idoines et convenir, ensemble, des actions correctives à mettre en œuvre de façon urgente et diligente ?
Que font concrètement les partis politiques d’opposition parlementaire (UFC, NET, PDP) et les partis d’opposition extra-parlementaires (ANC, ADDI, PSR) membres de la CENI face aux difficultés et irrégularités observées en ce début du processus électoral ?
Gageons que les formations politiques de l’opposition (parlementaires ou non) ainsi que les organisations de la société civile mèneront les actions les plus efficaces pour convaincre la CENI et le gouvernement de prendre des mesures correctives dans un esprit républicain de responsabilité et de redevabilité vis-à-vis du peuple togolais.
Kokou Philippe AMÉDODJI
Liège – Belgique
2023/05/04