Au 228, sous Faure Gnassingbé depuis qu’il a capté le pouvoir il y a 17 ans, les années se suivent et se ressemblent, avec au cœur, une politique humanicide entrainant une descente aux enfers accélérée des populations. Le bien-être et le bonheur des populations ne semblent plus être des préoccupations des gouvernants. L’année 2021 qui a tiré sa révérence et celle 2022 qui commence en sont une illustration parfaite. 2021 s’est achevé avec la création d’une série de taxes (taxe sur les véhicules motorisés, l’augmentation des frais de péage), et la hausse des prix des produits pétroliers qui ont engendrant le renchérissement des prix des produits de consommation courante qui ont connu des augmentations exponentielles. Des mesures injustifiées qui continuent d’étouffer et d’asphyxier les populations, hormis bien sûr les membres de la minorité pilleuse et leurs courtisans.
Malgré la détresse des Togolais déjà appauvris et affamés, et malmenés par le Covid-19, « Da Vodou», le chantre de gouverner autrement qui, à sa nomination, faisait la bouche comme George Bush, promettant monts et merveilles à ses concitoyens, ne s’est pas gênée de les crucifier avec une nouvelle imposition, la taxe d’habitation au début de la nouvelle année.
Pour obliger tout le monde à se mettre dans les rangs, c’est TOGO DELESTAGE, pardon, la CEET qui est chargée de collecter cette taxe. Les tarifs sur les compteurs vont gonfler seulement. Ceux qui ne sont pas abonnés à la CEET ou pour se soustraire à cette taxe, vont décider de vivre dans le noir comme Belzébuth et ses ouailles, n’auront pas d’échappatoire. Il est décidé qu’eux-mêmes devraient aller faire la déclaration de la taxe d’habitation. Même si tu n’as pas de maison et dors à la belle étoile, tu dois payer. Il ne sera pas surprenant que dans les jours qui viennent on taxe l’air que nous respirons. Avec ce régime, plus rien n’est impossible.
Voilà comment « Faurevi » et « Da Vodou » ont décidé de nous malmener dans ce pays, de plaquer leurs genoux sur nos cous à la manière de George Floyd, au point que we #can’t breathe (nous ne pouvons pas respirer). Jusqu’à quand ?
source : Liberté Togo