Le paysage politique togolais s’apprête à subir des changements significatifs avec l’annonce de l’éclatement de neuf circonscriptions électorales en prévision des élections législatives de 2024. Cette réforme fait suite à l’augmentation du nombre de sièges à l’assemblée nationale, passant de 91 à 113.
Les préfectures touchées par cette transformation incluent Golfe-Agoè Nyivé, Lacs-Bas Mono, Ogou-Anié, Wawa-Akébou, Kloto-Kpélé, Sotoutboua-Mô, Oti-Oti du Sud, Kpendjal-Kpendjal Ouest, et Tone-Cincassé. Un décret en conseil des ministres sera émis pour définir la répartition spécifique des députés dans chaque circonscription.
La décision gouvernementale repose sur plusieurs éléments, dont l’augmentation significative de la population togolaise, dépassant les 8 millions d’habitants selon les résultats du 5ème recensement général de la population et de l’habitat. Les difficultés d’accès à certaines circonscriptions en raison de leur situation géographique ont également été prises en compte, tout comme la nécessité d’éclater les circonscriptions englobant deux préfectures.
Le gouvernement souligne que cette réforme ne suscitera aucun problème lié au foncier ou à l’ethnie. Elle répond principalement aux besoins exprimés par les acteurs politiques au sein du cadre permanent de concertation (CPC), qui ont réclamé un nouveau découpage électoral.
À noter que ces changements entrent en vigueur en vue des élections législatives prévues d’ici la fin du mois de mars 2024, qui seront couplées avec les élections régionales. Cette initiative vise à assurer une représentation adéquate et équilibrée au sein de l’assemblée nationale togolaise.