Il est indiscutablement l’un des acteurs du développement dans la Préfecture de Yoto. Il ne ménage aucun effort pour venir en aide aux couches défavorisées de sa communauté. Il est également porteur de projets ambitieux et innovants, qui ont bien évidemment apporté un changement significatif dans la préfecture de Yoto. Lui, c’est l’honorable DjissenouKodjo. L’un des domaines dans lesquels il intervient est l’éducation. Depuis plus de 20 ans déjà, il mène des actions de soutien à de milliers d’enfants de plusieurs villages de la préfecture de Yoto et ses environs. Un aspect de son intervention dans ce domaine est la distribution de kits scolaires aux élèves nécessiteux à chaque début de rentrée scolaire. Pour celle-ci, le promoteur de l’Association Dunenyo a encore mobilisé plus de 2 millions de francs pour venir en aide à ces enfants. La campagne de distribution a commencé avec certaines localités et va se poursuivre ce vendredi avec d’autres.
C’est avec sourire aux lèvres que plus de 400 élèves ont bénéficié, ce mercredi 25 septembre 2019, des kits scolaires dans plusieurs localités de la préfecture de Yoto, plus précisément dans le Canton de Tchékpo. Le député et ses collaborateurs ont distribué les kits dans les localités telles que AGBEKOU, TchekpoDevé, Atchonkopé, Monénou, Atitsokpé. Les élèves du CP1 en 3ème ont eu droit à des kits composés de cahiers, d’écritoires, d’ensemble géométrique, de règles, de croyons de couleurs, etc.
« C’est devenu pour nous une tradition. Nous avons commencé à mener ces actions depuis l’an 2000. Nous estimons que chaque enfant a droit à l’éducation et avoir droit à l’éducation, ce n’est pas seulement à travers les textes ni les discours mais, à travers des actes concrets. Beaucoup de parents ont envie que leurs enfants aillent à l’école, mais c’est par manque de moyens qu’ils n’y vont pas. Pour nous, il s’agit, tout en encourageant les parents à faire des efforts, à être à leur côté pour concrétiser ce vœu que nous tous nous souhaitons, qui est l’éducation pour tous, sans exclusion aucune », a souligné l’honorable DjissenouKodjo.
Pour lui, investir dans l’enfant, c’est investir dans le futur. « Les enfants sont l’avenir du pays. En investissant dans les enfants, nous leur apprenons à partager. Aussi, nous ne savons pas qui parmi eux deviendra demain Premier ministre ou un grand DG quelque part. Indéniablement, ils vont contribuer au développement de leur localité. Nous seuls, on ne peut pas faire grand-chose. Mais si à travers ses petits gestes, on peut créer un futur meilleur pour nos sociétés, tant mieux », a-t-il expliqué.
Après avoir sillonné ces localités, l’honorable Djissenou dresse un état des lieux sans complaisance. « Les conditions dans lesquelles les enfants étudient par endroits sont vraiment déplorables. Vous avez pu constater, il y a encore des enfants qui sont assis sur des troncs d’arbres, d’autres qui étudient pratiquement dehors, cela nous interpelle tous. Je pense qu’au-delà des critiques que nous devons apporter au gouvernement, nous devons mener aussi des actions concrètes pour donner à l’éducation sa vraie valeur. Cela suppose que les enfants soient dans les conditions qui favorisent leur réussite et épanouissement. Je fais allusion aux salles de classe convenables, de vrais table-bancs et des tenues scolaires présentables afin qu’ils puissent se sentir vraiment à l’aise », a-t-il évoqué.
De façon générale, ce philanthrope pense que les députés n’ont pas vocation à venir construire les infrastructures et n’ont véritablement pas de moyens pour subvenir aux besoins de leur population dans leur milieu. « Moi, je mène ses actions depuis plus de 20 ans déjà. Néanmoins, à travers leur carnet d’adresse et leur aura, je pense que les députés peuvent faciliter l’accès à certains besoins prioritaires des populations. Mais si je prends le cas spécifique de Yoto, je pense que si les richesses de cette préfecture bénie par Dieu, ont été convenablement gérées,Yoto devrait être une préfecture modèle en tout. En matière d’éducation, de pistes rurales, de santé, etc. Tous ceux qui vivent dans cette préfecture devraient vraiment se sentir à l’aise. Malheureusement, il y a eu une gestion catastrophique et chaotique de nos ressources et c’est pour cela nous saluons les dernières élections locales. Nous serons là comme des gendarmes pour suivre la gestion des choses pour que chaque centime qui revient à cette localité puisse servir véritablement à son développement », prévient-il.
« Je salue vraiment le courage des Enseignants Volontaires. Je leur demande de ne pas se décourager car parler du matin au soir, pendant 7 jours, revenir corriger les cahiers, préparer les fiches, et à la fin du mois se retrouver avec 2000f ou 3000 F CFA et ne même pas avoir du savon pour se doucher.Le comble, regarder ses élèves manger pendant les récréations alors que toi-même l’enseignant tu n’as même pas 25f pour se payer quelque chose, c’est vraiment triste. Je salue le corps enseignant et je suis admiratif du courage et de la persévérance de nos EV. Ils ne doivent pas baisser les bras. Demain sera meilleur et indéniablement, la nation leur sera reconnaissante et je crois que les enfants qui passent par leur main aujourd’hui leur seront reconnaissants », a-t-il conclu.
Il faut souligner que les actions vont se poursuivre ce vendredi avec Zafi, les accidentés de Wacem, Ahépé et d’autres localités. « Notre défi est qu’aucun enfant ne doit rester à la maison par manque de fournitures scolaires », lance-t-il.
source : Liberté