Canne à la main, démarche titubante, regard assombri que cache mal une paire de lunettes noirs, cheveux gris, rongé par l’âge M. Akakpo fait partie des 191 ex employés de l’hôtel de la paix licenciés sans notification depuis une quinzaine d’année. Nous l’avons croisé ce matin dans l’enceinte de l’hôtel de la paix, tombé de décrépitude et situé au bord du boulevard du Mono en bordure de mer.
Comme ses camarades d’infortune, ils ont observé un sit-in ce mercredi 23 décembre 2015 dans l’enceinte dudit hôtel. Le but exprimer leur ras-le-bol et demander aux autorités particulièrement au chef de l’Etat qui leur avait promis une résolution de leur situation, soit prise en compte.
Pour Mme Mansa AMEGANVI, le porte-parole, des ex employés nous voulons signifier notre cri de détresse au chef de l’Etat qui a promis réglé notre situation il ya plusieurs années. Nous demandons que sa parole donnée soit respectée. Au jours d’aujourd’hui, nous nous considérons toujours comme des employés de l’hôtel puisque personne n’a reçu une note de licenciement, on nous a juste demander de rester.
A son ascension au pouvoir, le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a demandé que la situation de ses employés soient faits pour que leurs droits soient payés. Ce qui avait été fait en 2008 mais ces promesses tendent à se concrétiser.
Pendant ce temps, la situation de ses employés ne cesse de s’empirer. 55 décès parmi les 191 sont signalés. Les familles brisées et disloquées, les enfants déscolarisés abandonnés bref la misère est le lot quotidien de ces employés.
Cette manifestation intervient à la veille des fêtes de fin d’année, période au cours de laquelle ces personnes doivent faire face aux besoins de leur progéniture.
lomévi (www.togoactualite.com)