Tout porte à croire que la culture est reléguée au second plan dans notre pays et les acteurs culturels tirent le diable par la queue pour organiser des événements ou pour hisser haut le drapeau togolais dans la sphère de la culture dans notre pays, dans la sous-région et sur le plan international.
Le cinéma togolais existe-t-il ? Voilà une des nombreuses questions que les gens se posent au regard du fait qu’on en entend parler rarement. Et pourtant les Togolais sont des accrocs du petit écran. Pour preuve la série télévisée AHOE qui a été présentée sur YouTube a tenu en haleine pendant plus de deux mois nos compatriotes. « Le coup de grâce » du réalisateur Steven Af, les chefs-d’œuvres de Doh Kokou et les sorties cinématographiques de Emerson Ayivor etc sont autant d’œuvres qui démontrent qu’il existe des génies capables de produire du cinéma à présenter dans les grand-messes du cinéma africain.
La sortie programmée de « SEXTAPE » de Emerson Ayivor coïncide avec les réalités du moment dans un univers dans lequel les réseaux sociaux deviennent une référence négative en matière de mœurs. Il n’arrive plus un jour où des sextapes n’inondent la toile brisant des vies et salissant l’image de respectables personnalités. Ce chef-d’œuvre factuel dont la sortie en première est prévue pour le 29 novembre 2025, raconte l’histoire d’une jeune femme qui s’apprête à se marier et voilà qu’une sextape qu’elle a faite avec son ex ressurgit dans sa vie et qu’elle doit à tout prix récupérer pour ne pas nuire à son prochain mariage.
Je convie donc tous les cinéphiles et au-delà tous les Togolais à aller encourager notre compatriote pour lui permettre de produire d’autres réalisations afin que le cinéma Togolais ne meurt pas.
Au gouvernement et aux sponsors de ne pas hésiter à accompagner ces hommes et femmes qui nonobstant les difficultés s’accrochent pour que cet art ne meurt pas.
SEXTAPE en salle dès le 29 novembre 2025.
Anani Sossou