La 361e édition de la cérémonie de la prise de la pierre sacrée, un événement central pour la communauté Guin, s’est tenue ce jeudi à Glidji, dans la Commune des Lacs 1. Comme un écho aux inquiétudes de l’année précédente, la pierre sacrée de cette année a arboré une teinte blanc-sale, un symbole lourd de sens qui vient rappeler la nécessité impérieuse de renforcer les liens fraternels au sein de la communauté.
Selon les prêtres Gê Yéhoué, cette couleur n’est pas anodine. Elle reflète un affaiblissement des liens de solidarité et de fraternité, révélateur de tensions internes qui menacent l’unité de la communauté Guin. « La pierre nous parle, et cette année, elle nous dit que nous devons raviver notre amour fraternel. La perte de solidarité est un signe inquiétant, et il est temps pour nous de nous réconcilier et de renforcer notre cohésion », ont insisté les prêtres lors de la cérémonie.
Le message délivré par la pierre sacrée cette année est clair : il appelle à une mobilisation générale pour restaurer l’harmonie et la paix au sein de la communauté. Les prêtres ont mis l’accent sur l’importance de l’unité et de la réconciliation, des valeurs fondamentales pour surmonter les défis actuels. Ils ont également exhorté les jeunes à adopter des comportements responsables, notamment en évitant l’avortement, et ont rappelé à tous l’importance de l’honnêteté, en particulier dans le règlement des dettes.
La pierre sacrée, perçue comme la messagère des divinités, incarne une invitation à la communauté Guin à se rassembler autour de ces valeurs essentielles pour bâtir un avenir de paix et de prospérité. Ce message d’unité est d’autant plus crucial dans un contexte où les divisions internes pourraient compromettre le bien-être collectif.
Cette cérémonie annuelle, qui attire une foule de participants, est l’occasion pour la communauté de réaffirmer son engagement envers les valeurs de solidarité et de paix. La teinte blanc-sale de la pierre sacrée en 2024 sert de rappel symbolique que l’unité et la cohésion sont les piliers du maintien de l’harmonie au sein de la communauté Guin et, par extension, de la société togolaise dans son ensemble.
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