COMMUNIQUE
Dans sa parution N-504 du 17 Mars 2014, le Bi-hebdo d’informations politiques, culturelles et sportives « LE CORRECTEUR » a publié avec image à l’appui un article illustrant des atrocités inimaginables sur les traitements inhumains et dégradants, bavures et exactions des forces de l’ordre, sur un présumé voleur sauvagement torturé par des gendarmes à Adidoadin.
L’ASVITTO salue et encourage le Journal « LE CORRECTEUR » pour son professionnalisme et sa promptitude à démasquer ces auteurs en action d’actes de torture et de mauvais traitement dans les rangs des forces de l’ordre et de sécurité.
L’ASVITTO regrette ensuite que ces actes rétrogrades continuent d’avoir droit de cité dans notre pays malgré les efforts consentis et déployés par l’ensemble de la communauté internationale ; et dénonce également le mutisme de l’Etat togolais qui nourrit systématiquement le crime de la torture par sa caution à l’impunité.
L’ASVITTO tout en mettant en exergue l’article 21 de la constitution qui stipule en ces termes :
« A- La personne humaine est sacrée et inviolable. B- Nul ne peut être soumis à d’autres formes de traitements cruels, inhumains ou dégradants. C- Nul ne peut se soustraire à la peine encourue du fait de ces violations en invoquant l’ordre d’un supérieur ou d’une autorité publique. D- Tout individu, tout agent de l’Etat coupable de tels actes, soit de sa propre initiative, soit sur instruction, sera puni conformément à la loi. E- Tout individu, tout agent de l’Etat est délié du devoir d’obéissance lorsque l’ordre reçu constitue une atteinte grave et manifeste au respect des Droits de l’Homme et des libertés publiques.» voudrait inviter avec insistance le Directeur général de la gendarmerie à interpeller ces éléments zélés facilement identifiables et à les livrer au procureur de la République en vue des poursuites appropriées et des sanctions à la hauteur des infractions commises.
L’ASVITTO invite le gouvernement togolais à œuvrer diligemment pour la formation, l’éducation, et à la sensibilisation des forces de l’ordre et de sécurité sur les instruments nationaux et internationaux de lutte contre la torture.
Enfin l’ASVITTO voudrait interpeller le HCDH à être regardant dans la suite que donnera l’Etat togolais dans la gestion de ces énièmes actes de barbarie des forces de l’ordre et de sécurité sur les populations civiles.
Fait à Lomé, le 18 Mars 2014.
Pour l’ASVITTO
Le Président
Olivier AMAH Poko
Laisser un commentaire