© togoactualite – Le Combat pour l’alternance politique au Togo (CAP 2015) a rencontré la presse ce mardi à l’hôtel Ibis à Lomé. Cette rencontre tant annoncé a était l’occasion pour cette coalition qui a soutenu le candidat Jean-Pierre Fabre de présenter un mémorandum sur cette élection.
Comme on pouvait s’y attendre, le mémorandum dénonce les nombreux irrégularités et fraudes qui ont entaché le processus électoral. Il accuse également les institutions impliquées dans le processus d’être à la solde du pouvoir.
L’élection présidentielle du 25 avril 2015 au Togo est sortie de son cadre électoral dès lors que les procès verbaux de 14 CELI sur 42 ont été examinés en assemblées plénière de la CENI sans être dûment validés avant la proclamation des résultats provisoires.
Le CAP 2015 en conclu que dans un pays normal où la Constitution et les lois sont respectées, le scrutin aurait été au mois invalidé et repris, à défaut de désigner clairement comme vainqueur, le candidat de la Coalition CAP 2015, M. Jean-Pierre Fabre.
« Nous sommes allés à cette élection avec la ferme détermination de les gagner et nous avons gagné cette élection. Nous sommes en mesure aujourd’hui de montrer que le pouvoir n’a pas pu avoir gagné, ce que nous n’aurions pas pu faire si on n’a pas participé. Le pouvoir a montré lors du dernier sommet de la CEDEAO qu’il n’a aucunement l’intention de faire les réformes. Ce système est au bout du rouleau si nous savons nous prendre nous parviendrons enfin à nos fins », a déclaré la présidente du CAP 2015, Mme Adjamagbo-Johnson.
Pour sa part, M. Jean-Pierre Fabre s’est dit fier d’avoir participé à cette élection.
« Nous sommes fiers d’avoir participé à ces élections, d’avoir travaillé comme les populations nous ont vus travaillé et les résultats, nous avons remporté l’élection », martèle-t-il.
« Je suis un combattant, je ne veux pas qualifier l’attitude des gens qui pensent que c’est de l’extérieur que relève notre libération. Moi je suis un combattant et je considère qu’il revient au peuple togolais de se libérer », a encore poursuivit M. Fabre.
Mme Adjamagbo reviendra pour dire que les « réformes n’auraient pas pu empêcher ce qui est arrivé, la question de fond que nous devons nous poser aujourd’hui est de savoir le pouvoir politique n’a jamais été mis en jeu dans ce pays. Ce que nous avons à faire à faire c’est de travailler à ce que ce pouvoir politique soit véritablement remis en jeu. Que les tenants du pouvoir actuel puissent concevoir que ce pouvoir là puisse leur échapper. Et qu’un jour, ils aient la possibilité de le récupérer à nouveau un jour ».
Enfin CAP 2015 a exhorté les partenaires du Togo à s’investir résolument pour aider à l’édification d’un Etat de droit au Togo.
lomévi (www.togoactualite.com)