La rencontre est arbitrée par Mgr Nicodème Barrigah, évêque d’Atakpamé (180 km au nord de Lomé) et ancien président de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) et l’Ambassadeur des Etats-Unis au Togo, Robert Whitehead.
Plusieurs sujets ayant fait l’objet de débats au cours des précédentes rencontres sont encore revenus sur le tapis. Il s’agit entre autres de la mise en liberté des personnes détenues dans l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé. Pour l’instauration d’un climat d’apaisement au cours de cette période électorale, le CST exige plus d’effort du gouvernement. Le regroupement dirigé par Me Atta Zeus Ajavon demande désormais la mise en liberté de toutes les personnes gardées dans les prisons du pays et « considérées à tort ou à raison comme des prisonniers politiques ». On cite les noms du député de la Kozah Kpatcha Gnassingbé et des personnes appréhendées dans le dossier d’atteinte à la sûreté de l’État, de Gérard Adja, d’Alphonse Kpogo, de Jean Eklou, d’Abass Frédéric Kaboua, d’Olivier Poko Amah, de Mohamed Loum et de « tous les jeunes » interpellés dans le cadre des affaires d’incendies des marchés. La menace d’un boycott est d’ores et déjà brandie si ces exigences n’étaient pas prises en compte dans les 24 heures à suivre.
L’exigence d’un report de la date des élections, les garanties de transparence du scrutin, l’accès à toutes les parties du territoire togolais par les candidats ainsi que l’entrée de l’opposition au sein de la CENI, des CELI et leur présence dans les bureaux de vote sont les autres points qui sont en discussion.
L’arrivée à Lomé d’une mission de facilitation de l’ONU et de la CEDEAO est annoncée par les différents camps, mission dont la tâche sera, selon ceux-ci, d’observer le déroulement des discussions et d’aider les différentes parties à respecter leurs engagements, a appris l’Agence.
Olivier A.
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