Les facilitateurs de la crise politique togolaise que sont les présidents guinéen, Alpha Condé et ghanéen, Nana Akufo Addo ont officiellement lancé ce mercredi à Lomé les dernières discussions pour trouver des solutions adéquates à la crise, avant le prochain Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO.
Le top de ces discussions a été donné lors d’une brève cérémonie au cours de laquelle le président guinéen a prononcé un discours inaugural. Selon lui, les deux présidents ne viennent pas au Togo pour être solidaires de tel ou tel, ni ne viennent pas en donneurs de leçon.
« Notre objectif c’est d’accompagner la classe politique, la mouvance présidentielle comme l’opposition à trouver une solution pacifique pour le bonheur du peuple togolais », a-t-il déclaré ajoutant que les problèmes africains doivent être réglés par les Africains.
« Nous ne sommes pas un syndicat de chefs d’Etat complaisants », a-t-il prévenu.
A l’endroit des protagonistes de la crise politique qui secoue le Togo depuis le 19 août dernier, M. Condé fait savoir que dans les négociations, il n’est pas possible de s’entendre s’il n’y a pas de concession.
« Si chacun veut avoir la totalité de toutes ses revendications, on ne trouvera jamais de solution », a-t-il fait observer.
Il dit compter sur ses ‘frères togolais’ de la mouvance présidentielle comme de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition. « Que chacun accepte de faire des concessions pour que les manifestations cessent », a-t-il proposé.
Pour information, les travaux proprement dits ont commencé juste après la fin de la cérémonie. Passent en premier lieu, les représentants du gouvernement et du parti au pouvoir. Les responsables de la coalition des 14 seront reçus en second lieu. Les discussions sont prévues pour prendre fin à 16 heures.
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