Les agents du Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio (CHU-SO) de Lomé ont manifesté hier dans l’enceinte de ce Centre pour exiger la démission du directeur le colonel Adom Kpaou. C’est à la suite de l’interpellation musclée de cinq agents de centre soupçonnés d’être les responsables du vol de matériel de travail. Pour le personnel cette interpellation ne peut intervenir si elle n’a pas reçu l’aval du directeur.
En bon militaire, ce matin, le lieutenant médecin du CHU SO, Adom Kpao, ne démissionnera pas, telle est la réponse qu’il a donné au cours d’une conférence de presse à son personnel.
« Je suis en mission ici, celui qui m’a mis ici c’est celui là qui peut dire de partir. Aucune autre personne ne peut me dire de partir, seul celui qui m’a mis ici peut me faire démissionner », a-t-il déclaré en substance.
Même s’il reconnait avoir saisir le service de renseignement pour chercher l’appareil perdu, le lieutenant demande à ses agents de se plaindre à la gendarmerie si l’interpellation est mal faite.
En tant que premier responsable du centre, est-ce qu’il y a eu vol, fallait-il que je me taise où que je cherche à trouver où se trouve l’appareil, se demande-t-il.
lomévi (www.togoactualite.com)