C’est dans la confusion totale et dans une ambiance de morosité que l’on nous annonce le démarrage de la campagne électorale au Togo. Cela se comprend.
Les discussions entre les acteurs de la classe politique ont été entamées et vont se poursuivre mardi sous l’égide de l’ambassadeur des USA et de Msr Nicodème Barrigah.
L’objectif de cette démarche est clair, obtenir un minimum de consensus politique avant la tenue de ces élections.
Le bon sens voudrait que tout le processus largement enrhumé soit momentanément suspendu en attendant de déblayer l’horizon qui est encore très sombre.
Mais les tenants du pouvoir ont décidé d’amuser simplement la galerie en maintenant la campagne électorale malgré le niveau frappant d’impréparation.
L’on rapporte donc que la campagne électorale a démarré alors qu’elle n’a pas été lancée officiellement comme cela se fait toujours soit par le président de la République, soit par le président de la CENI.
Le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé dont le discours de lancement de cette campagne était sur le point d’être enregistré, a renoncé à la dernière minute vendredi, à s’adonner à cet exercice.
Sans doute qu’il était lui-même dans l’impasse, hésitant entre annoncer le report et maintenir le processus en l’état surtout que le même jour il a reçu au palais, le prélat, médiateur du dialogue qui lui a clairement dit que le dialogue s’imposait avant la tenue du ce scrutin.
Faure Gnassingbé a donc renoncé à son discours sans pour autant avoir le courage politique d’annoncer publiquement le report de la date de l’ouverture de la campagne électorale.
Conséquence, c’est la confusion totale. Les leaders de l’opposition qui ont bataillé dur pour obtenir le dialogue, sont dans l’expectative d’un report évident de la date du scrutin surtout qu’au cours des discussions, les représentants du pouvoir ont acté le report pour au moins 4 jours.
Surtout aussi que plusieurs points ont été retenus, sur un procès-verbal, signés de tous les participants, pour être discutés à compter de cette semaine, avant l’organisation effective du scrutin.
Alors, que font les candidats sur le terrain ? Sans doute, une campagne électorale de pacotille, une sorte de précampagne à vrai dire. L’on blesserait le bon sens et l’intelligence humaine en affirmant que la campagne électorale est réellement ouverte.
La preuve, c’est la timidité et la morosité avec lesquelles certains candidats gesticulent sur le terrain. Aucune énergie, aucun dynamisme, aucun enthousiasme…Même la télévision nationale qui a habitué les togolais avec ses journaux de campagne, n’en a plus fait écho.
Le journal de dimanche est passé inaperçu, comme une lettre à poste même s’il a présenté un communiqué du ministre de la sécurité se félicitant du bon déroulement de la première journée de campagne.
Aucun meeting n’a été montré ni sur la télévision nationale, ni présenté par aucun média public ou privé dans notre pays. Seules quelques affiches de certains partis politiques sont collées ici et là ainsi que certaines caravanes amorphes qui ont été perçues dans certaines villes du pays.
C’est tout simplement triste pour le Togo. Pourquoi nos dirigeants veulent tout faire au rabais et toujours dans l’à-peu-près ? Pourquoi rien de conséquent ne leur réussi réellement ? C’est le moment où jamais pour Faure Gnassingbé de se poser les bonnes questions pour trouver les bonnes réponses.
togoinfos
Les discussions entre les acteurs de la classe politique ont été entamées et vont se poursuivre mardi sous l’égide de l’ambassadeur des USA et de Msr Nicodème Barrigah.
L’objectif de cette démarche est clair, obtenir un minimum de consensus politique avant la tenue de ces élections.
Le bon sens voudrait que tout le processus largement enrhumé soit momentanément suspendu en attendant de déblayer l’horizon qui est encore très sombre.
Mais les tenants du pouvoir ont décidé d’amuser simplement la galerie en maintenant la campagne électorale malgré le niveau frappant d’impréparation.
L’on rapporte donc que la campagne électorale a démarré alors qu’elle n’a pas été lancée officiellement comme cela se fait toujours soit par le président de la République, soit par le président de la CENI.
Le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé dont le discours de lancement de cette campagne était sur le point d’être enregistré, a renoncé à la dernière minute vendredi, à s’adonner à cet exercice.
Sans doute qu’il était lui-même dans l’impasse, hésitant entre annoncer le report et maintenir le processus en l’état surtout que le même jour il a reçu au palais, le prélat, médiateur du dialogue qui lui a clairement dit que le dialogue s’imposait avant la tenue du ce scrutin.
Faure Gnassingbé a donc renoncé à son discours sans pour autant avoir le courage politique d’annoncer publiquement le report de la date de l’ouverture de la campagne électorale.
Conséquence, c’est la confusion totale. Les leaders de l’opposition qui ont bataillé dur pour obtenir le dialogue, sont dans l’expectative d’un report évident de la date du scrutin surtout qu’au cours des discussions, les représentants du pouvoir ont acté le report pour au moins 4 jours.
Surtout aussi que plusieurs points ont été retenus, sur un procès-verbal, signés de tous les participants, pour être discutés à compter de cette semaine, avant l’organisation effective du scrutin.
Alors, que font les candidats sur le terrain ? Sans doute, une campagne électorale de pacotille, une sorte de précampagne à vrai dire. L’on blesserait le bon sens et l’intelligence humaine en affirmant que la campagne électorale est réellement ouverte.
La preuve, c’est la timidité et la morosité avec lesquelles certains candidats gesticulent sur le terrain. Aucune énergie, aucun dynamisme, aucun enthousiasme…Même la télévision nationale qui a habitué les togolais avec ses journaux de campagne, n’en a plus fait écho.
Le journal de dimanche est passé inaperçu, comme une lettre à poste même s’il a présenté un communiqué du ministre de la sécurité se félicitant du bon déroulement de la première journée de campagne.
Aucun meeting n’a été montré ni sur la télévision nationale, ni présenté par aucun média public ou privé dans notre pays. Seules quelques affiches de certains partis politiques sont collées ici et là ainsi que certaines caravanes amorphes qui ont été perçues dans certaines villes du pays.
C’est tout simplement triste pour le Togo. Pourquoi nos dirigeants veulent tout faire au rabais et toujours dans l’à-peu-près ? Pourquoi rien de conséquent ne leur réussi réellement ? C’est le moment où jamais pour Faure Gnassingbé de se poser les bonnes questions pour trouver les bonnes réponses.
togoinfos
