Accusée par la Cour de la Répression des Infractions économiques et du terrorisme (CRIET) de financement de terrorisme, d’acte terrorisme, d’association de malfaiteurs et d’abus de fonction, Reckya Madougou a été condamnée à 20 ans de prison.
Selon le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, la France est à pied d’œuvre pour obtenir sa libération.
« J’ai eu l’occasion de m’exprimer sur le sujet et de faire pression fermement auprès des autorités béninoises et en particulier lors de la visite du président Patrice Talon en France en novembre 2021. J’avais rappelé que c’est une nécessité », a-t-il déclaré sur Radio France Internationale (Rfi).
« J’en parle régulièrement avec le président béninois. A force d’en parler souvent, il y a des résultats mais parfois, il est des ténacités indispensables qui s’adressent au Bénin aussi », a-t-il ajouté.
Selon la CRIET, Reckya Madougou agissait dans le but d’empêcher la tenue de la dernière présidentielle béninoise à laquelle elle n’a pas pu participer par faute de caution.
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